Le n°115: sûrement l’une des plus belles couvertures du magazine avec cette illustration de célèbre Job !

Au sommaire:

  • Un édito toujours aussi peu inspiré de Nicolas Stratigos
  • Nouveautés hexagones: une douzaine de jeux sont présentés.
  • La série Decision Battles. Est-elle compatible avec les batailles antiques ? Au delà du mini-jeu ‘The Metaurus »de Richard Berg, Frédéric Bey s’interroge sur l’intérêt de la série pour les batailles antiques. Pour ma part, je vais plus loin que lui: je ne vois pas l’intérêt de cette série « Decisive Battles » qui pour moi reste une série de mini-jeux à la qualité et aux systèmes bien disparates. En d’autres termes, aucun intérêt d’en faire une série ! 😉
  • Au nom d’Allah. Conquérir le monde en solitaire. Ça fait plaisir de voir l’un des opus de Lionel Liron édité. J’avais eu l’occasion de tester ce jeu solo en cours de production. Personnellement, je ne suis pas trop amateur de ce type de système mais ça tourne quand même plutôt bien ! Avec interviews de l’auteur et de l’éditeur. Par Patrick Receveur.
  • Guiscard. Tel le phénix… Il y a trente ans sortait Cry Havoc. Pour tout dire, je n’avais pas vraiment accroché à ce système d’escarmouche (un pion = un homme). Comme Pascal Toupy, je ne peux que saluer l’effort fait par une bande de passionnés pour faire revivre un grand classique du wargame. Pour les amateurs !
  • Flowers of the forest. Bon système, mauvaise bataille… C’est clair qu’on avait beaucoup attendu ce jeu et le Battles Magazine qui allait avec ! Personnellement, je ne l’ai pas encore déployé et l’analyse de François-Xavier Euzet ne me donne pas vraiment envie de le faire sauf à s’intéresser à mieux comprendre la guerre médiévale.
  • Saratoga, la bataille méconnue. Et bis repetitas, on nous ressert un opus de le série « Decisive Battles ». C’est toujours basique et les composants ne m’ont pas l’air très beaux… Je zappe. De Grégory Anton.
  • Gettysburg 150. Les trois jours de la bataille sur carte. Et encore du mini- jeu ! Ça devient désolant. Gettysburg avec quelques dizaines de pions, une horreur quoi ! Par Pascal Toupy.
  • France 40, la défaite en chantant. Enfin, on retrouve une vraie taille de wargame avec cette production récente du célèbre Mark Simonitch. La bête a l’air de plaire des deux côtés de « la grande mare ». Deux opérations disjointes: le coup de faux de Sedan à Abbeville et l’opération Dynamo pour le rembarquement de Dunkerque. Beau travail d’Hervé Borg.
  • Days of Battle – Golan Heights. Et patatras ! Ça recommence, là c’est du micro-jeu et en plus pas très bon à en croire Patrick Ruestchmann. Ma grande déception est de constater qu’il est signé Franck Chadwick, mon concepteur de wargame préféré… Mais qu’est-il allé faire sur cette galère…
  • A distant plain. Et de trois pour la série COIN. Les productions de Volko Ruhnke consacrées aux conflits asymétriques remportent un grand succès. Et c’est tant mieux. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi je me tiens éloigné de ce type de simulation; la guerre contre-insurrectionnelle étant l’un de mes centres d’intérêt majeurs. Les composants ? La nécessité d’avoir plus de deux joueurs ? Faudra quand même que je m’y essaie, un jour… Patrick Ruestchmann fait de cet opus consacré à la guerre en Afghanistan une analyse bien complète et bien tentante ! Thanks, guy !
  • First World War. John Tille Software. De la simulation sur ordi. Par Arnauld della Siega. Je zappe.
  • Les guerres de Bourgogne. Le glas d’un règne et d’une dynastie. C’est l’article historique qui accompagne le jeu en encart. Il est signé du concepteur du jeu: Philippe Hardy. Une bonne remise en perspective des belligérants, de la géopolitique de l’époque, des enjeux, des points forts et des points faibles des différents acteurs. Le tout accompagne la restitution, en trois coups, de l’échec de Charles le Téméraire qui y perdra la vie.
  • La dernière Blitzkrieg. La LSSAH en Yougoslavie et en Grèce, avril 1941. L’article 2e guerre mondiale de Philippe Naud sur la chevauchée des hommes en noir du tandem Sepp Dietrich/Kurt Meyr. Un goût de déjà (trop) lu mais c’est pas mal écrit et ça accompagne deux scénarios  (Mémoire 44 et… ASL…)/. Non, je n’ai finalement pas zappé ! 😉
  • Constituer son armée à ADG, dilemnes à tous les étages. Jean Lévrero se penche sur le point central des wargames avec figurines: la construction d’armées en points pour être efficient dans les tournois. Avec quatre interviews de « combattants chevronnés », on ne va quand même pas dire « maîtres », ce serait par trop ridicule… Je me demande toujours l’impression que ça doit donner à celui qui découvre pour la première fois le hobby… 😀
  • Janvier 1814, la France est envahie ! Conexte de l’invasion pour nous proposer trois scénarios de bataille avec figurines. Je zappe. Un article de Franck Fiat.
  • Chevaliers des airs, combats aériens de la Grande Guerre. Une n-ième règle de figurines. Par Julien Buchet. Je zappe.
  • La bibliothèque stratégique. Depuis le départ de Laurent Henninger et la qualité des recensions de la rubrique de Guerres & Histoire, j’avoue que ce monument du magazine ne m’intéresse plus guère. Trop d’ouvrages, trop peu couverts. J’en ai marre aussi des quatre colonnes. J’y reviendrai à la fin de l’article d’ailleurs.
  • Le reste, je zappe.

Pour résumer, une lecture (trop) rapide. Décevante sur le fond: trop de mini/micro jeux couverts. Sur la forme, je ne comprends toujours pas l’incapacité TOTALE de la rédaction de Vae Victis à apporter la moindre nouveauté dans ses rubriques comme dans la mise en page qui fait de plus en plus vieillotte. Les wargamers vieillissent,  le magazine vieillit et son éditeur Histoire & Collections aussi ! Quelle misère ! 🙂

Ah oui, le mini-jeu en encart est consacré aux guerres de Bourgogne: les pions sont jolis, la carte assez pastel, pas très lisible à mon goût. Tables et zone de combat sont à détacher du cahier de règles. Pas cool. Pour le reste, je pense que le jeu restera plié.

Vae Victis, le magazine du (mini) jeu d’histoire. Numéro 115 de mars & avril 2014. Retrouvez la « communauté » de fans de Vae Victis qui s’est créée sur Facebook (sic).

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