Un numéro complétement consacré à la seconde guerre mondiale.


Au sommaire:

  • Heermann-Bernhard Ramcke. Un portrait par Pierre-Edouard Côte de ce soldat d’exception. Simple engagé comme mousse dans la marine impériale, il se retrouvera engagé dans les troupes de marine débarquées durant la première guerre mondiale puis dans les corps francs et la Reichwehr. Officier dans la Wehrmacht, ce sera dans les troupes parachutistes qu’il verra sa renommée atteindre des sommets.  Le général Eisenhower parlera de lui comme un combattant exceptionnel ». Classique mais bien complet avec une bibliographie sommaire.
  • « Fortitude »: un court article dans un dossier consacré aux dessous du Jour-J en Normandie: rappel succinct des opérations de déception menées, avec succès par les Alliés en préparation du débarquement en Normandie. Article non signé.
  • Les chars spéciaux du Jour-J. Jérôme Mignotte nous présente un sujet largement traité par ailleurs: les « funnies » du général Hobart et de sa 79th Armoured Division. Engins amphibies et de génie, les « funnnies » permirent de faciliter la conquête des plaes. Avec des photos rares, de beaux profils et une belle illustration de la doctrine d’empli.
  • Ravitailler ! Xavier Tracol se penche sur la problématique du ravitaillement à partir des côtes normandes. Deux innovations majeures sont présentées en détail: « Pluto » pour l'(approvisionnement en pétrole et « Mulberries » pour l’approvisionnement général. J’ai eu parfois l’impression que l’auteur se prenait les pieds dans les unités de mesure mais pour le reste l’article est clair et bien illustré.
  • La Honvèd à l’assaut de l’URSS. François Murat nous présente l’engagement progressif de la Hongrie dans la seconde guerre mondiale auprès des puissances de l’Axe. Il est clair que la situation de conflit larvée avec la Roumanie a influencé les choix du gouvernement hongrois. Bien illsutré. mais sans bibliographie.
  • Comment reçoit-on la croix de fer ? Un article au thème original de Didier Laugier. L’approche est en effet bien originale: donner des exemples de faits d’armes amenant à l’attribution de la croix de fer de seconde ou première classe. La démonstration en est faite à travers 23 cas de la campagne de Pologne à la Norvège et de la campagne de France à la Grèce. De fait, la lecture me fut plutôt fastidieuse. Sans sources bibliographiques.

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