Un bon numéro que ce 111. Bonne lecture !

Au sommaire:

  • Nouveautés hexagones: au menu, Iron & Oak ainsi que Rebel Raiders de GMT Games, Forlorn Hope d’ATO et le Strategy & Tactics n°280. Je décroche actuellement de S&T, trop de jeux produits et bâclés… Il y a du syndrome « fin de Command » dans l’air…
  • Newtown-Oriskany, les Indiens dans la guerre d’Indépendance. Un article bien balancé de Patrick Ruestchmann avec une grosse mise en valeur des particularités de cet opus de la série « Battles of the American Revolution » à savoir la mise en avant des Indiens. C’est complet, bien argumenté avec unae analyse précise de chacune des batailles. Bref, un article parfaitement à mon goût ! Si, si !
  • Napoléon at Leipzig, un classique revisité. Vu le prix, j’avais hésité et j’hésite encore ayant l’une des précédentes éditions. Walter Vejdovsky m’a donné envie de m’intéresser à cette dernière (ultime) version par sa maîtrise du système et de son évolution. Bien joué ! Avec le commentaire de « the » Kevin Zucker himself ! 😉
  • Braccio da Montone et Sa Batalla, du jeu à la série. OK, Federico Piergennaro s’était fait un nom avec son « Guelphs and Ghibellines » jamais encore joué à ce jour. La série se déroule en changeant d’éditeur pour Acies Edizioni. Contexte historique, système de jeu,  analyse des différentes batailles. Tout y est dans cet article  bien foutu de Denis Sauvage.
  • Market-Garden, il ne neige jamais en septembre. Je me suis passionné récemment pour ce wargame et pour l’opération Market Garden. Luc Olivier en fait une juste analyse comme à l’accoutumée. Ce « monster » jouable vaut franchement le détour. Concernant le problème des ponts minés, Air Bridge to Victory (GMT Games) avait résolu le problème en ne permettant de faire sauter les ponts de Grave, Nimègue et Arnhem que si les Allemands sont des deux cotés et avec une unité du génie. J’ai été surpris, dans l’article de Luc Olivier, de la référence à une île qui n’existe pas. Il s’agit, semble-t-il, de la zone située entre le Rhin (Wall) et le Rhin inférieur. Excellent article de toute façon !
  • Road to Cheren, retour en Érythrée. Une fois de plus, François-Xavier Euzet réussit à faire passer les particularités d’un jeu. J’avais beaucoup aimé son analyse de Beda Fomm, il y a quelques années.  OK, on a compris: jeu simple ne se traduit pas toujours par simpliste. En même temps, c’est du Kim Kanger. Je pourrais avoir confiance ! OK, les gars, je mets celui-là sur mes tablettes… à l’occasion ! 😉
  • Bloody Keren, première incursion en Érythrée. Laurent Closier nous propose de revisiter cet ancien de The Wargamer (1986) en contrepoint de l’analyse précédente. Une pratique intelligente à renouveler ! Bien clair.
  • La campagne de l’Armée de l’Est, le dernier « round pour l’honneur » de la République. Ludovic Carrique se lance dans l’explication de ce jeu du Vae Victis n°108 qui n’a pas, à ma connaissance, rencontré un franc succès.  Sujet original mais carte à points et système critiqué en son temps sur les forums. Le scénario de campagne est commenté. Pas plus d’envie ici de m’y mettre. Désolé.
  • Le vent tourne, la 4.Pz-Division entre Zitadelle et Koutousov. Un article historique de Philippe Naud. Pas lu. Et à quoi ça sert, ce type d’article a plus sa place dans les revues d’histoire militaire de la seconde guerre mondiale désormais. Il y en a aux éditions Histoire & Collections…
  • Le guêpier espagnol, trois campagnes malheureuses des « Maréchaux ». L’article historique qui accompagne « Les maréchaux II ». Il est également signé de Denis Sauvage. L’idée est de présenter les trois campagnes proposées avec un focus présentant les options de conception prises pour la simulation. Bien pensé. J’ai juste ri à une belle perle: « … elle sera un poison violent affaiblissant lentement les forces vives françaises, l’ulcère de la défaite. » Belle envolée, non ? 😉
  • Pages d’histoire, les nouveautés de Ken Trotman Publishing. Par Jean-Philippe Imbach. Présentation de la production de cet éditeur britannique orienté wargames.
  • La bataille d’Inkermann, les Russes échouent à briser le siège de Sébastopol. Un article historique fort à propos au moment de la sortie d’Inkermann 1854 de Laurent Martin. Contexte géostratégique, opérationnel et déroulement de la bataille. Clair, c’est du Frédéric Bey !
  • Strategikon, les éléphants à la guerre. Au début, j’ai pensé à une vanne sur le forum francophone de wargame Strategikon mais non, il s’agit vraiment d’un article sur les éléphants de guerre dans les jeux à figurines. ! 😉 Dix pages de Christophe Gouneau. Franchement, pas le temps en ce moment, je zappe mais ça a l’air d’être du sérieux: historique, les éléphants dans la règle « art de la guerre » et une bibliographie utile.
  • Heureux qui comme Ulysse, une aventure dont vous êtes le héros. Une initiative originale de Florent Coupeau sur le 14 septembre 1515 près de Marignan. J’ai passé l’âge mais pourquoi pas, c’est aussi du jeu d’histoire (mais pas du wargame !).
  • La bibliothèque stratégique. Dense, très dense, trop dense ? Mais plus équilibré entre production française et anglo-saxonne.
  • Les manifestations. Trois pages. OK, ça parle de Salute et j’ai vu pourquoi les « vieux wargamers » salivaient. Bande de pervers ! 😉
  • Les nouveautés règles. De Jean-Philippe Imbach. Je passe sauf sur la mise en valeur de « La révolution militaire napoléonienne » de Stéphane Béraud. En phase avec le Pilou !
  • Par le feu et l’épée, défendez la Pologne au Grand Siècle ! Je passe mais de belles figurines.
  • La grande parade des figurines. Zapping.
  • Les nouveautés figurines plastiques. Zapping.
  • La revue des revues. Zapping.

Donc au final, je confirme: un bon numéro.

Et si j’ai le temps et l’envie, je me tâterais bien un petit scénario de ces « Maréchaux II » cet été ! 😉

Vae Victis n°111 de juillet & août 2013. Dans les maisons de la presse et chez l’éditeur, Histoire & Collections.

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