Sujet central de ce numéro 7: l’invasion du Danemark et de la Norvège en avril 1940.


Les pays scandinaves furent l’enjeu de combats terrestres, aériens et navals juste avant le lancement de l’offensive allemande en Belgique et en France. Du coup, cette campagne très intéressante est passé assez inaperçue pendant fort longtemps en édition française. Il est vrai que la Grande Bretagne porta l’essentiel de l’effort allié particulièrement sur mer et dans les airs.

Avec ses 90 pages consacrées à ce seul sujet, ce numéro 7 de Champs de Bataille Seconde Guerre Mondiale constitue presque un ouvrage à lui tout seul.

Au sommaire:

  • La situation géostratégique: un article collectif de Jean-Philippe Liardet, Pierre-Edouard Côte, Pascal Colombier et Vincent Bourguignon pour situer le contexte, les stratégies des belligérants. L’article est très complet des ordres de bataille norvégien, danois, allié et allemand. Avec d’intéressantes cartes sur les rayons d’action des bombardiers anglais et allemands.
  • L’invasion du Danemark par Pierre-Edouard Côte. Ce fut clairement une promenade de santé pour les troupes allemandes. Mais le sujet a rarement été traité. Avec trois cartes rares et bien claires. Intéressant !
  • L’invasion de la Norvège par Pierre-Edouard Côte. Il est clair que cette campagne, des deux côtés, est sous le sceau des opérations combinées (terre-air-mer). C’est évidemment le gros morceau de la revue. L’article est bien complet et les cartes très belles. Je n’ai juste pas bien accroché à ce type de rédaction assez peu fluide à la lecture.
  • Les opérations navales en Norvège. Avril-juin 1940. Pascal Colombier nous relate l’ensemble des opérations navales de cette campagne qui fut riche en combats, rencontres, embuscades et approximations des deux côtés. Bien illustré et avec de belles cartes également.
  • La marine norvégienne durant la seconde guerre mondiale par Raphaël Schneider. Rappel utile de l’importance de la flotte marchande norvégienne à l’époque. Si la force navale combattante n’avait pas la même place, les norvégiens ont tenu leur rang dans les forces navales alliées et ce, durant toute la guerre. Merci à l’auteur de nous l’avoir rappelé.
  • Les défenses côtières norvégiennes coulent le Blücher ! Un dossier tactique collectif de Pascal Colombier, Raphaël Schneider et Jean-Philippe Liardet. Entrer dans le fjord d’Oslo pour débarquer les troupes chargées de prendre la capitale norvégienne n’était pas simple. La Kriegsmarine allait se retrouver confrontée aux défenses côtières du petit royaume. Qui s’y frotte s’y pique ! Comme le découvrit à ses dépens le croiseur lourd Blücher. Un article précis, intéressant et bien complet de ses photographies et de ses cartes.

Pour résumer, un numéro dédié à la Norvège 1940 que je recommande d’autant plus que l’édition française reste assez sommaire sur le sujet. Abondamment illustré avec une mention spéciale pour les cartes originales.

Le magazine est toujours disponible dans les maisons de la presse ou sur le site de l’éditeur.

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