A la recherche de l’arme atomique allemande.

Il y a peu de temps, je vous proposais la lecture  de « Les douze mythes de l’année 1914 » de Jean-Claude Delhez. Cet ouvrage était sorti dans la nouvelle collection lancée par le dynamique éditeur Economica, sous la direction de Jean Lopez, le rédacteur en chef du magazine Guerre et Histoire.

Cette collection « Mystères de guerre », je cite, « rouvre l’enquête sur les points obscurs ou controversés de l’histoire militaire au sens le plus large. Elle entend déblayer les mythes et légendes qui l’encombrent, parfois depuis des siècles, et présenter l’état de la question en puisant aux meilleures sources ».

Vous l’aurez compris, on retrouve bien là la patte de Jean Lopez et qui a fait le succès de son magazine « Guerres & Histoire ».

Pour revenir à l’ouvrage du jour, on peut noter que l’auteur en est Nicolas Chevassus-au-Louis que l’on retrouve régulièrement dans le magazine.

Il s’attaque donc ici à la course à l’arme atomique que se livrèrent savants et militaires des deux camps, Alliés et Allemands, durant la seconde guerre mondiale. On sait bien évidemment que les Alliés l’emportèrent en 1945 en faisant exploser les premières bombes atomiques dont deux sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki mettant ainsi définitivement fin à la seconde guerre mondiale en Asie.

En 128 pages d’enquête, l’auteur nous propose de découvrir le cheminement nazi vers la bombe atomique, ses bons coups, ses erreurs, l’avancement réel des recherches et le rôle des Alliés pour ralentir le programme.

A noter que l’auteur, historien mais aussi docteur en biologie, n’en est pas à son coup d’essai et qu’il s’intéresse particulièrement à la dimension scientifique des conflits. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages dont un « Savants sous l’Occupation: enquête sur la vie scientifique française 1940-1944 » qui peut nous intéresser tout particulièrement.

Lecture avant la fin de l’année !

Bonne journée !

Pourquoi Hitler n’a pas eu la bombe atomique par Nicolas CHavassus-au-Louis. Aux éditions Economica en juin 2013. 128 pages avec bibliographie.

 

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