lhonneur-dun-capitaineGuerre insurrectionnelle et torture en Algérie.

Quand l’Occident est confronté à des conflits de basse intensité et à des opérations de contre guérilla, il est utile de se rappeler que l’armé&e française fut confronté à ce type de conflit durant les guerres d’Indochine et d’Algérie.

C’est ce dernier conflit qui faisait l’objet du film « L’honneur d’un capitaine ».

Pierre Schoendoerffer est à jamais marqué par la guerre et par l’Armée Française: il était jeune cinéaste à Dien Bien Phu en 1954 et survivra à la captivité des camps vietminh.

Son œuvre cinématographique est centrée sur les guerres d’Indochine et d’Algérie avec les excellents « 317ème section », « Le crabe-tambour » et « Dien Bien Phu ».

Dans « L’honneur d’un capitaine », Pierre Schoendoerffer nous narre le rapport entre l’homme de devoir qu’est l’officier dans le cadre de son commandement opérationnel et la torture. C’est tout le propos du film: la morale réprouve la torture mais comment en vient-on à la pratiquer dans le cadre de la guerre et de la contre-guerre insurrectionnelle ?

Par la qualité du scénario, un jeu d’acteurs sobre et efficace, une bande-son grandiose et des plans de toute beauté, Schoendoerffer va nous amener à réfléchir sur la guerre, la torture, la morale… Bref sur l’homme face à la guerre…


Le résultat est à la fois efficace, émouvant et terrible à la fois.

Un film magnifique, un de plus, de Pierre Schoendoerffer.



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