L’Histoire de l’homme, c’est surtout avant l’Histoire !

Honnêtement, j’ai toujours eu du mal à m’intéresser aux temps préhistoriques. Je ne pense pas avoir le moindre ouvrage sur le sujet dans ma bibliothèque d’ailleurs. Et ça faisait aussi longtemps que je n’avais pas lu un ouvrage d’Yves Roucaute.

Le titre de celui-ci m’a bien tenté car je me chauffe depuis quelques temps d’entendre beaucoup de « bonnes paroles » sur les bienfaits de la décroissance et du ralentissement bienheureux du progrès humain… (les cons !).

Le sous-titre de l’ouvrage d’Yves Roucaute m’a évidemment attiré: « 7 millions d’années contre l’idolâtrie de la nature ». Et sincèrement, je ne fus pas déçu.

J’ai d’abord découvert toute une histoire de l’humanité que je ne connaissais pas, les différentes périodes clés, les grands événements sur la planète, les différents homininés et leurs rapports difficiles avec une nature tueuse.

L’auteur m’a passionné dans sa valorisation de l’espère humaine en « homo creator », la seule espèce créative finalement capable d’adaptation à un environnement particulièrement hostile. A ce que j’ai compris, « homo sapiens » est le seul survivant de l’espèce. Il finira par coloniser la planète mais avait-il vraiment le choix !;)

Des chapitres passionnants sont également consacrés à la spiritualité préhistorique.

L’ouvrage comporte de nombreuses références qui vont me pousser à aller plus loin. Sa critique de Yuval Noah Harari va sans doute m’amener à lire prochainement le best seller de celui-ci: « Sapiens. Une brève histoire de l’humanité ».

Bref, j’ai adoré ce texte qui renvoie les « adorateurs de la planète » à leurs origines (les vraies !).

Maintenant, le coup de gueule parce qu’il y en a un. L’ouvrage est édité par « Contemporary bookstore » qui se décrit comme « la maison d’édition des auteurs ». Mais savent-ils vraiment ce qu’est un véritable éditeur ? Visiblement il n’y a eu aucune relecture du texte de l’auteur, les fautes n’ont pas été corrigées, la mise en page est indigente et même l’occupation du texte dans la page est aberrante. C’est tout simplement inadmissible ! En plus de 40 ans, je n’ai jamais vu un niveau de publication aussi faible. Franchement, un texte de cette ampleur mérite un bien meilleur support. Voilà, c’est dit !

241 pages avec illustrations dans le texte, notes de bas de page, annexes et un index des noms et des notions.

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