Bernard Coppens est décidé à s’attaquer au légendaire génie militaire de Napoléon Bonaparte et à tous les historiens qui ont contribué à forger ce mythe selon lui.
L’attaque est violente, sans concession, un peu à la manière de Roger Caratini.
L’auteur va se servir de la campagne de 1815 et de la bataille de Waterloo, la dernière de l’Empereur des Français, pour édifier son œuvre de destruction.
Dans « Waterloo, les mensonges – les manipulations de l’Histoire en in révélées », au travers de plus de 500 pages, Bernard Coppens se livre à un réquisitoire accablant et sourcé. Le constat est sans concession: Napoléon s’est trompé sur toute la ligne !
Parmi les erreurs de l’Empereur:
- erreur de casting dans l’attribution des commandements et des tâches (Ney, Grouchy, Soult, Jérôme,…)
- erreurs dans les manœuvres (mais que fait donc le 1er corps le 16 juin entre Quatre-Bras et Ligny ? Mais quelle est cette mission confiée à Grouchy ?)
- erreurs de repérage (il aurait confondu le village de Mont Saint-Jean avec la ferme de la Haye Sainte…)
- erreurs de reconnaissance du champs de bataille
- erreur de couverture de son aile droite face aux Prussiens de von Bulow
- erreurs tactiques (l’utilisation du IIème corps, la charge de cavalerie, l’assaut des quatre bataillons de la Garde,…)
Mais au delà de ces bourdes qui expliquent en grande partie la défaite, Bernard Coppens pointe la mauvaise foi impériale quant à la relation de la bataille dans les années qui suivirent:
- il charge ses subordonnées de toutes ses erreurs
- il travestit les faits pour minimiser sa responsabilité dans l’échec
- il fait croire qu’il avait tout anticiper
Quant aux historiens, si Thiers et Houssaye sont particulièrement visés quant à leur complaisance envers le grand homme, d’autres comme Lachouque et plus récemment Jacques Logié et Jean-Claude Damamme ne sont pas ratés non plus !
Bon, après avoir relaté le procès à charge mené par Coppens, quelles sont mes remarques sur l’ouvrage ?
Tout d’abord, il est bien utile ! La remise en cause, argumentée et sourcée, de bien des « certitudes » est toujours une œuvre salutaire favorable à la prise de recul. Là, Coppens atteint son objectif.
Par contre, tout à son propos de déconstruction, il rate pour moi sa cible car il en fait trop, s’attardant sur des détails, n’hésitant pas à se répéter de multiples fois, chargeant trop régulièrement la mule… En attaquant le Napoléon par Waterloo, il donne trop l’impression de vouloir détruire le mythe global du grand capitaine. Et là, il ne saurait être convaincant selon moi.
Car quoi ! La plupart des passionnés de l’Empire savent que l’Empereur tournait toujours les événements à son avantage ! Ne disait-on pas « menteur comme un Bulletin (de la Grande Armée) ? Tout le monde sait que le Napoléon de 1815 est usé physiquement et moralement par près de 20 ans de campagne et un règne épuisant. Il fallait bien que cela cesse et ce fut à Waterloo.
Pour ma part, j’ai apprécié l’immersion dans l’historiographie de la bataille, les thèses qui s’opposent, les témoignages contrant les témoignages. Mais l’esprit général de l’ouvrage m’a paru bien trop à charge et c’est dommage. Il manque aussi, s’il s’agit des mensonges de Waterloo, une analyse en profondeur des écrits et analyses historiques en Grande Bretagne et en Allemagne.
Je pense également que, si Bernard Coppens, est un connaisseur authentique des guerres napoléoniennes et particulièrement de la campagne de Belgique, il n’est pas vraiment un écrivain et cela se ressent aussi dans la construction globale de l’ouvrage et dans l’écriture. Cela affaiblit, je pense, la présentation des thèses de l’auteur.
Mais ne nous y trompons pas, nous avons là un ouvrage de fond, intéressant, utile, ouvrant bien des pistes. Il a donc toute sa place dans une bibliothèque consacrée aux guerres napoléoniennes ou au grand homme !
Chez Jourdan Editeur en 2009.
Toute sa place dans une bibliothèque peut être, mais pour mieux le réfuter! 😉
Il reste à écrire le tome II les manipulations de Bernard Coppens enfin révélées …
Pas de problème sur ces deux points. Thèses et contre-thèses. Mais la défaite sans appel de l’un fut aussi la victoire des deux autres ! Car quoi, au final, notre Empereur préféré s’en ait quand même pris une belle avec bien des bourdes sur la journée du 18 juin mais pas seulement. Coppens est, au bas mot, irritant à l’inverse du Barbero que j’ai trouvé passionnant ! Merci d’être passé par ici, Charles-Antoine ! 😉
C’est les Allemands qui ont gagné !
Ben Sir Arthur n’était pas mal non plus… 😉
Les allemands, c’est toujours eux qui gagnent à la fin, comme au ballon … Sauf dans G&H ! 😉
AU ballon, je ne sais pas, moi c’est l’Italie… 😉
SOit dit en passant, les deux dernières de l’Allemagne, ce sont deux belles tôles ! 3.0 en fin de première mi-temps pour perdre 3-6… c’est con ! 😉
Surprenante (s) analyses(s) : et Barbero et Coppens contiennent des erreurs, d’ensemble et de détail.
Et parfois de grosses erreurs; Pour Barbero c’est normal il n’est pas historien militaire comme le prétend l’éditeur français (dans aucune autre langue Barbero n’a été présenté comme historien militaire), mais médiéviste et romancier. donc le meilleur médiéviste qui connaît Waterloo.
Coppens, un autre cas de figure qui fait semblant d’ignorer des critiques faites bien avant lui, présente comme nouvelles des remarques anciennes, et prétend que Napoléon ne savait pas lire les cartes, ce qui paraît excessif…
Que Napoléon ait cherché à cacher et minimiser ses erreurs est une chose, bien connue depuis longtemps. Uniquement du marketing de la part de Coppens qui fait rigoler les vrais connaisseurs de la bataille. A bon entendeur…
« A bon entendeur… » ? Pas compris. Pour ma part, je ne sais ce qu’est « un vrai connaisseur de la bataille ». Dans tous les cas, Barbero et Coppens resteront dans ma bibliothèque ! 😉
« A bon entendeur » : l’avertissement est pourtant clair. Ces livres n’apportent rien qu’on ne sache déjà, et pire, ils reproduisent des erreurs, voire même en ajoutent. Sous couvert de nouveauté.
Chacun a le droit d’avoir ce qu’il veut dans sa bibliothèque. Personnellement je les garde aussi, mais sûrement pas pour les mêmes raisons.
S’il s’agit de lire du roman historique compassionnel on peut trouver mieux que Barbero. S’il s’agit de critiquer Napoléon dans la campagne de 1815, on peut aussi trouver mieux que Coppens.
Les vrais connaisseurs, ce sont ceux qui connaissent vraiment la campagne, ils ne sont pas nombreux,
ce ne sont pas les comiques, ou ceux qui font des petits coups éditoriaux, vu ? Barbero dans la première catégorie, Coppens dans la seconde.
Un peu d’esprit critique, que diable !
@Dangralle: oh peut-être que ces livres n’apportent « rien qu’on ne sache déjà » aux « vrais connaisseurs » de la bataille ! On sait « ceux qui connaissent la campagne et qui ne sont pas nombreux ». 😉 Au delà du sens critique qui permet de qualifier Barbero d’auteur de « roman historique compassionnel » ou Coppens de spécialiste des « petits coups éditoriaux », il faut juste aller au bout du raisonnement et ne pas garder que « pour les connaisseurs » la bibliographie de référence indispensable sur le sujet !
Un peu d’esprit de partage, nom de d… ! 😉
Mon cher Rombier, ce n’est pas « oh peut être » , c’est la réalité.
Un exercice salutaire : prendre les bibliographies respectives de Coppens et Barbero et les comparer. Le premier, dans un savant mélange, (ce qui sur le plan de la méthode ne teint pas debout) nous donne une partie des sources et quelques très maigres titres d’historiographie, en excluant soigneusement énormément nombre de livres britanniques.
Le second nous donne une biblio qui se veut informative et contient de bonnes références. Mais il manque plusieurs titres importants. Et l’utilisation de l’historiographie laisse penser qu’il s’y est un peu perdu, si tant est qu’il l’ait vraiment lue. Et il y a en outre des erreurs qui montrent qu’il ne sait pas de quoi il parle ; par exemple, dire que Hosfchrauer est « novateur » , c’est se moquer du monde, cet auteur là ne fait que reprendre des historiens allemands du 19es, en ajoutant quelques extraits de sources, et placer Fayolle dans la bibliographie est du plus haut comique, (et au passage, dans les sources, prétendre que les témoignages de Combes-Brassard,, Jolyet, Desales avaient été « jusqu’ici à peu près ignorés de l’historiographie » l’est encore davantage).Voilà en bref une preuve du désarroi de certains universitaires qui navrés de voir leurs livres sérieux mal se vendre , font des produits plus vendables, genre histoire plausible mais …par exemple nous dire que « le maréchal caracolait » , c’est de l’invention pure et simple, aucun témoin n’a jamais dit une chose pareille.
Je répète l’éditeur se moque du monde en prétendant que Barbero est « spécialiste d’histoire militaire ». Comme l’aurait dit n’importe que Français Libre : de la foutaise, mais c’est comme çà qu’on traite le lectorat chez nous.
Alors que lire ? La suite au prochain numéro. Un dernier point, parmi les « vrais connaisseurs » il y a ceux qui ont écrit des articles sans publier de livres…
Merci de ces précisions toujours utiles. J’attends, avec impatience,… le prochain numéro… Et qui sont ces auteurs d’articles n’ayant pas écrit.. de livre ? 😉
Pour ce qui est des bibliographies, je n’ai pas les ouvrages sous la main mais j’avais noté chez Coppens une absence notable de sources britanniques et allemandes. En même temps, quel jugement portes tu sur les monographies consacrées par Coppens à différents épisodes de Waterloo, il y a de cela plus d’une décennie ?
Désolé , réponse avec un peu de retard …
aux alentours du 14 février j’ai des obligations incontournables et après il a fallu faire face à un autre genre de fièvre, et beaucoup moins agréable.
Hors donc :
Pour les auteurs qui restent en Français : Charras, Houssaye, Margerit, tous avec des parti-pris, mais…
Pour les livres récents, Adkin en anglais, Schulten (néerlandais), en Français tirent honorablement leur épingle du jeu, mais pas plus. Là encore avec parti-pris…
Pour les auteurs qui n’ont écrit que des articles, voir Waterloo l’Europe face à Napoléon, Credit Communal, Belgique, 1990, plusieurs auteurs (Belges), dépassé sur quelques points, reste une lecture intéressante.
En anglais voir les articles de A. Hussey, First Empire, divers numéros de cette revue.
Les monographies ont le mérite de publier quelques passages (d’auteurs ou de témoins) difficilement trouvables ailleurs. Mais guère plus. Coppens y a participé mais pas jusqu’au bout de l’aventure, il y a aussi commencé à présenter des interprétations développées plus tard. Au total, un vrai foutoir, très mal organisé, parfois même, confus.
Voilà !
Pas de problème pour le délai, on a tous des occupations, en dehors de nos hobbies ! 😉
Donc finalement pas beaucoup d’ouvrages de fond sans parti-pris ? 😉 Je dois avoir l’ouvrage édité par le Crédit Communal en Belgique. Faudrait que je le ressorte. Dans tous les cas, merci. 😉
Bonjour,
Dangralle (et Charles-Antoine avant ne s’est pas abusé non plus)a résumé l’essentiel concernant le livre de Coppens, qui fait et fera effectivement beaucoup rire quiconque vérifier(a) l’absence de pertinence de ses thèses farfelues. Il n’apporte rien de novateur -sauf dans le n’importe quoi car pour ça, il est innovant- malgré ce qu’il laisse à penser, et en outre certaines « trouvailles » ubuesques trompent sciemment les candides lisant ce livre sans bien connaître cette campagne, et les naïfs qui prennent pour argent comptant le montage d’extraits de sources auquel il se livre à dessein, en éludant quasi-systématiquement les extraits de sources -très souvent les mêmes sources- qui contredisent sans coup férir ses assertions fantaisistes.
Voici deux ans, je me suis livré au petit exercice que voici :
http://napoleon1er.perso.neuf.fr/waterloo-mensonges.html
J’ai continué depuis et continuerai sur d’autres points. Coppens, tout en m’invectivant -comme bien d’autres avant moi- via forum interposé a, suite à cet exposé, modifié en catimini ses écrits sur son site internet concernant la position du 6e corps, tout en affirmant plus tard sur un forum ne rien changer à ses thèses alors qu’il l’avait fait entre temps pour celle-ci… Pas de chance, j’avais vu sa modification -c’était tellement prévisible- et n’avait rien dit pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’il fanfaronne. Peu après, j’ai sorti la petite magouille et depuis, ça ne fanfaronne plus.
Bref, à l’instar de Ribbe ou Caratini, tous les moyens sont bons pour raconter n’importe quoi, et présenter comme des fanatiques et/ou imbéciles les historiens, chercheurs etc. d’hier et d’aujourd’hui -et tous les autres- dont l’objectivité aurait été annihilée depuis deux siècles par le mythe forgé par Napoléon (y compris ceux qui l’ont critiqué, comme Charras ou Quinet, par exemple)…
C’est grave, docteur ?
Effectivement, nous sommes dans le comique, ce n’est pas interdit, mais c’est juste du comique et pas du bon. D’ici 2015, nous n’avons pas fini de rigoler, le bicentenaire arrive, probable qu’il continue à drainer ses illuminés de tous bords…
En conclusion, ce livre porte bien son titre, il est bourré des mensonges et des manipulations de son auteur.
Le rombier, pour l’essentiel vous vous êtes fait rouler, à lire votre commentaire.
Cordialement.
Pa d’état d’âme pour ma part. Je prends autant de plaisir à lire la thèse de Coppens que les commentaires – parfois virulents – de ses détracteurs. Comme je l’ai dit plus haut: thèse et anti-thèse. Si ma critique portait plus sur la forme que sur le fond, c’est que je ne suis pas l’un des « spécialistes de la bataille ». 😉 Mon regret est de constater est que dans l’historiographie récente proposé par Dangralle, il n’y a guère d’auteurs français. Au final, on pouvait penser que deux cent ans après tout était apaisé. Ce n’est pas le cas ! Quand au bicentenaire de 1815, je crains que du côté français ce ne soit le silence assourdissant… D’ici peu à ce qu’on nous vende ça comme la fin de la dictature et le début de l’europe… Ah oui, je maintiens: je garderai Barbero et Coppens dans ma bibliothèque ! 😉 Merci d’être passé ici et d’avoir déposé un long commentaire. Bon week-end !
Bonjour,
heureusement que vous pouvez garder Barbero et Coppens dans votre bibliothèque ! J’ai bien celui de Coppens mais ce n’est pas pour l’histoire mais la rigolade, et celui qui en héritera sera gâté, il aura deux livres en un, au vu du nombre de mes remarques… j’espère qu’il rira autant que moi en lisant ce pamphlet de faible niveau, par un type en quête de notoriété. Ce n’est pas un crime, et tancer ce genre de comportement par les mêmes arguments que ceux censés être à l’oeuvre n’en est pas un non plus : c’est ainsi que depuis 5 ans, je m’amuse à mettre en exergue les mensonges et manipulations de Coppens à partir des sources dont il se revendique pour ses révélations venues d’une imagination débordante…Et j’ai même eu affaire en direct à ses méthodes sur un forum, je sais de quoi il en retourne. Je continue à démonter ceci et ce ne sont pas ses gesticulations ni celles de ses petits copains qui y ont changé et y changeront quoi que ce soit. Que voulez-vous, je suis un fanatique, un partisan de la légende, un gars de mauvaise foi, etc. autant que joyeusetés dont m’affublent depuis quelques années ces farouches partisans de la vérité historique.
Thèse et antithèse, bien sûr. Tenez, par exemple, le créationnisme face à Darwin, c’est thèse et antithèse et il y a des gens qui croient au créationnisme. Il n’est pas interdit de croire n’importe quoi, ça peut éventuellement être dangereux mais ce n’est pas interdit. En matière d’histoire, il est tout de même plus aisé d’aborder les choses de manière un brin rationnelle. Par exemple, affirmer que des sources valident la position du 6e corps à tel endroit au début de la bataille alors que ces sources n’évoquent le 6e corps qu’à partir de 15 heures, c’est une supercherie dans laquelle Coppens s’est allègrement jeté depuis plus de 10 ans. Et modifier le site en catimini par la suite pour tenter de s’en sortir sans reconnaître le fait (sachant que j’ai évoqué ceci dès 2008 en sa présence sur un forum et qu’il s’est défilé à ce moment, pour faire court, et que sa modification eut lieu en 2011 après la mise en ligne de l’exposé évoqué dans le message précédent), c’est probablement un acte humaniste puisqu’il se revendique de cette vertu sur son site. Faut bien rire un peu, non..
Je ne me considère pas non plus comme un spécialiste (j’en connais un qui lui, s’est autoproclamé historien, faut bien rire toujours) mais je sais lire et il suffit de reprendre les sources citées (et aussi celles volontairement omises) dans leur version complète -et non des extraits choisis et présentés à dessein comme disant ceci ou cela- pour s’apercevoir rapidement des velléités de l’auteur.
Vous évoquiez ci-dessus avec Dangralle les monographies, connues sous le nom de « carnets de la campagne ». Je pense qu’il s’agit de bonnes synthèses -textes (si l’on excepte les divagations de Coppens sur les 4 premiers numéros), uniformologie, cartes- sachant que les témoignages parfois contradictoires ne rendent pas aisé une présentation claire des faits, sinon voici longtemps que les controverses n’en seraient plus. Mais il y a une différence entre controverses et tromperies.
Voici un autre exemple : dans le n°4 consacré à la Papelotte, pages 36 à 39, vous avez un laïus sur Marbot, sa mission, ses prétendus mensonges volontaires (idem dans le bouquin de 2009). Les accusations sont sans concession. Et bien, page 39, Coppens a trouvé le moyen introuvable -comme Grouchy ! (c’est pour rire)- de tracer les itinéraires des patrouilles envoyées par Marbot vers Lasne et Mousty, d’après les 2 lettres de Marbot. Seul problème, Marbot n’a jamais précisé quels itinéraires précis les patrouilles ont pris, si elles ont suivi ou non le même chemin au départ ni même si elles sont parties en même temps. La patrouille vers Mousty a tout a fait pu s’y rendre en passant au sud du bois de Paris, par exemple. Mais Coppens n’en a cure, il fait sa salade, fait cheminer les 2 patrouilles via le bois de Paris et l’affaire est pliée, circulez, vous n’avez qu’à le croire. C’est amusant, non ? Mais absolument pas rigoureux.
Quant au fait que les choses soient apaisées ou non, rassurez-vous, pour ma part, je m’amuse beaucoup puisque je sais depuis plus d’une décennie que Coppens affabule. Mais comme Coppens et ses amis m’ont classé dans la catégorie des fanatiques aveuglés par le mythe napoléonien, j’ai décidé de m’amuser en conséquence. Ceci leur permet de trouver un échappatoire pour ne pas assumer leur responsabilité quant à la version tronquée qu’ils distillent sur cette campagne.
Et tout ceci étant écrit, si ça ne leur plaît pas, qu’ils portent plainte. J’ai déjà eu droit à de grandes gesticulations, à l’honneur bafoué etc. mais bizarrement, sans suite hormis les habituels moulinets. Je pourrais en raconter bien d’autres sur le comportement de ces braves gens.
Hilarant, isn’t it ?
Et puis, d’ici 2015, Coppens a prévu de faire un autre livre d’après ce qu’il avait écrit jadis, sur la totalité de la campagne de 1815 cette fois, si j’ai bien compris. Voilà qui promet. Je n’ose imaginer, aussi, le contenu des conférences qu’il projette sûrement de proposer aux foules ébahies, lors du bicentenaire. Imaginons qu’il se trouve un(des) trublion(s) pour lui poser des questions en pleine conférence, sur ses méthodes, ses supercheries, ça promet aussi !
Ce que vous n’avez pas bien perçu, à lire votre commentaire, c’est que ce livre de 2009 n’est pas une histoire de la campagne mais l’exposé des manipulations que Coppens prête à Napoléon et l’indulgence voire la complicité voulue et/ou la cécité de ceux qui