Roman historique ou histoire romancée ?
Passionné d’histoire, j’ai toujours une appréhension à lire des romans historiques.
J’avais beaucoup apprécié « L’aigle dans la neige » de Wallace Breem. J’apprécie toujours la mise en situation vraiment fine des biographies de Jacques Benoist Méchin. Sur la base des propositions d’Amazon, je me suis laissé tenter par « Le tyran de Syracuse » de Valerio Manfredi.
Ouvrage honorable mêlant l’intrigue romanesque à la reconstitution historique assez précise. L’opposition des cités grecques d’Italie du Sud et de Carthage sert rarement de contexte à un roman et le personnage de Denys, tyran de Syracuse, vaut le détour.
Entre roman historique et histoire romancée, j’ai du mal à nuancer. L’auteur nous y aide un peu en postscriptum de ce roman. Mais que demander de plus quand Napoléon Bonaparte disait de lui-même : « Quel roman que ma vie ? ».
356 pages. Aux éditions Plon en 2005.
Ce roman est excellent (bien mieux que la dernière légion du même auteur dont on aurait tiré un bouse cinématographique), je l’ai lu il y a quelques années maintenant.
Par contre, c’est assez romancé : apparemment, certains épisodes sont inversés. Je conseillerai de lire les quelques pages que consacre François Lefevre à Denys l’ancien dans son « Histoire de la Grèce ancienne ».
Merci pour ce complément d’information. Denys est un personnage que je connaissais assez peu !