L’ouvrage de référence sur le sujet.

Avec le conflit en Ukraine, le grand public a découvert le colonel Michel Goya. Pour ma part, je le suis depuis déjà longtemps sur ce blog.

Concurremment à l’actualité, son dernier ouvrage est sorti aux éditions Tallandier en Janvier 2022. Il est consacré à l’engagement au combat de l’armée française depuis la guerre d’Algérie. Et il y en a eu un paquet !

Une fois de plus, chez Michel Goya, cet ouvrage est remarquable tant dans le choix du sujet que dans le fond.

L’ensemble des engagements est bien présenté. Il s’agit aussi, en permanence, d’une réflexion sur l’évolution du format et des composantes d’une armée qui se projette, des relations entre le politique et le militaire, d’une réflexion sur les objectifs et les enjeux géostratégiques de la longue période observée. Et là, on se rend compte que « le roi est de plus en plus nu »…

Il s’agit à la fois d’un excellent exercice d’analyse et de synthèse, dans un langage clair sans langue de bois.

On sent pointer, ici et là, quelques douleurs personnellement vécues (Yougoslavie et Rwanda) et les hommes politiques qui ont engagés des forces françaises sont justement malmenés…

SI vous connaissez le colonel Goya, vous ne serez pas déçu. Si vous ne le connaissez qu’au travers de ses interventions télévisées, vous apprécierez d’aller plus loin.

Et pour résumer, vous avez entre les mains la référence absolue sur l’engagement de l’armée française de par le monde depuis 70 ans. Pour être clair, à date, il n’y a rien d’équivalent à cet ouvrage.

J’en profite aussi pour saluer les éditions Tallandier qui ont intégré 17 cartes, très utiles, dans le texte.

Bref, un ouvrage de référence !

Le temps des guépards. La guerre mondiale de la France. De 1961 à nos jours. Aux éditions Tallandier en janvier 2022. 368 Pages avec cartes, notes, chronologie, liste des sigles et acronymes, bibliographie indicative, index des noms de personnes.

PS: j’ai apprécié le titre « Le temps des guépards » en référence à « Le temps des léopards » du regretté Yves Courrière. L’ombre des « paras Bigeard » est passée par là ! 😉

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