Gérard Chaliand accompagne ma vie depuis plus de 30 ans. Il fait partie de ces auteurs phares dans ma bibliothèque sur deux sujets essentiels: la géopolitique et les guerres asymétriques dont il est l’un des experts français les plus importants.


Si ma bibliothèque comporte un grand nombre de ses ouvrages car il a beaucoup écrit, l’homme  ne m’était pas nécessairement connu. Né en 1934, il nous livre donc, à 77 ans, le premier tome de ses mémoires de « bourlingueur » comme il aime se décrire.

Dès 18 ans, il va partir à la découverte du monde. On est en 1952. Il fallait le faire…

Après l’histoire de sa famille (arménienne, son nom d’origine est Chalian sans le d) et son adolescence, nous allons l’accompagner de 1952 à 1977 à travers le monde, de plus en plus engagé auprès des mouvements révolutionnaires, particulièrement en Algérie, en Guinée, au Vietnam et au Moyen-Orient pour l’essentiel mais pas seulement.

Vingt cinq ans d’aventures, de réflexion, d’écriture et de conférences et de rencontres féminines. Sur ce plan, Gérard Chaliand s’expose largement, les femmes ayant joué un rôle visiblement très important dans sa vie.

Au delà de ses Mémoires, Chaliand livre un aperçu très intéressant de la jeunesse « révolutionnaire » et « tiers-mondiste » des années 50 à 80.

Bref, un vrai ouvrage de mémoires dont j’attends, évidemment, la suite avec impatience.

Aux éditions Robert Laffont en 2011. Avec le rappel, sur trois pages, de sa bibliographie impressionnante.

Je viens d’ailleurs d’acheter l’un de ses derniers opus: « Afghanistan, l’occident dans l’impasse » paru aux Éditions de l’Aube en Avril 2011. Bref, il n’arrête pas ! 😉





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