La mort de Venise Elio Comarin

La rencontre du vieil empire de mille ans et du jeune général de 27 ans fut dévastatrice pour la survie de la Venise indépendante. La grande catastrophe sur la lagune. La ville ne s’en est jamais remise. Une fin d’empire comme le fut celui de la Rome antique ou de l’empire byzantin !

Elio Comarin est journaliste et non historien, il va nous emmener dans un véritable reportage en cette fin du 18° siècle. On plonge rapidement dans le contexte de l’époque, l’entrée des français en Italie, le poids de l’empire austro-hongrois et la recherche d’une position d’équilibre d’une Venise sans réel potentiel de défense.

L’auteur met en avant les faiblesses du général dans la négociation avec l’empire des Habsbourg à Leoben comme à Campo Formio. Au final, la république française, par l’intermédiaire de son général flamboyant, va livrer l’empire vénitien aux austro-hongrois. On est bien loin, dans cette affaire, de la diffusion des idéaux de la Révolution…

Bon, on sent chez l’auteur une lecture plutôt « progressiste » des événements et des personnages historiques mais au final, ce texte m’a plutôt plu en lecture d’été !

C’est en plus assez court (212 pages) et agréable à lire.

Avec annexes et bibliographie sommaire. Aux éditions Perrin en 1998.

Pour aller plus loin:

 


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