fac-le-grand-merdier-pierre-lunelLes présidents d’université parlent et c’est tant mieux !

A l’heure de la contestation permanente des enseignants-chercheurs et des syndicats étudaints, il me semble utile de lire ou relire cet ouvrage publié début 2007.

Après JR Pitte (Jeunes, on vous ment !) et F Moureau (le nouveau prolétariat intellectuel) de Paris-Sorbonne, c’est maintenant le tour de Pierre Lunel qui a présidé l’Université emblématique de Paris 8. L’ouvrage commence par son retour à l’université et sa campagne pour devenir Président.

Tout y passe: intérêts catégoriels, coteries des enseignants, syndicalisme étudiant, rapports de l’université avec l’extérieur: police, entreprises, démographie et sociologie étudiante,…

Le style est vif, les problèmes rencontrés énormes. L’ouvrage se termine par une note d’optimisme sur la jeunesse et une batterie de propositions pour ranimer l’Université française au bord de l’asphyxie.

La France n’a plus l’Université qu’elle mérite. Réforme LMD non digérée, concurrence des pays anglo-saxons, sélection nécessaire, fin des corporatistes, besoins de l’économie française: c’est clair que le  gouvernement a quelques chantiers délicats à traiter…



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