Réfléchir au delà du ressenti médiatique ou social media !

Ça fait déjà un bon moment que je m’énerve devant les journaux télévisés qui débitent à longueur d’antenne les mauvaises nouvelles: la guerre, les inondations, la sécheresse, les incivilités, la violence dans les villes et les campagnes. On est dans l’immédiateté racoleuse et dans le négatif permanent.

Bien sûr, je ne dis pas que tout va bien mais cette concentration et cette constance m’affligent .

Adepte du temps long (Fernand Braudel encore et toujours…), je me dis que quand même il y a du recul à prendre !

C’est là où cet ouvrage présente un intérêt: remettre en perspective, mesurer d’où l’on vient, essayer de tracer où on peut aller. Bref, dégager des lignes d’évolution, et d’optimisme, dans un environnement médias et réseaux sociaux que ne l’est vraiment pas.

Bon, c’est un essai de 220 pages, on peut trouver que ça manque de profondeur, que l’auteur est un libéral patenté ou un optimiste béat. On va dire que je partage avec lui l’opinion que les verres sont plutôt à moitié pleins qu’à moitié vides ! 😉

A l’heure où la guerre se réinstalle en Europe, où les grandes migrations sud-nord sont en marche, où l’Occident et la démocratie sont remis en cause par des zones du monde où les pouvoirs sont bien verrouillés, reprendre de la profondeur, redonner un sens en s’appuyant sur le progrès humain !

J’ai trouvé ça utile même si ça reste « léger » !

XO Editions en février 2024. 221 pages sans notes et sans orientation bibliographique.

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