Cela faisait quelques années que je n’avais pas lu un essai de Bernard-Henri Lévy. Le dernier était American Vertigo en 2006. Et puis il y a eu la covid-19 et l’enfermement, pardon le confinement, et les masques et les tests… Bref, un branle-bas de combat inédit face à un événement aussi vieux que l’Histoire: les épidémies et les pandémies….

En ces temps où l’on met le principe de précaution (sanitaire) au dessus de tout, il est grand temps, à mon envie, de penser ! N’en déplaise à beaucoup, les philosophes, pour ça, ça peut aider. Et dans cette fratrie qui se fait rare, il y a aussi Bernard-Henri Lévy !

Alors, les vacances, un essai de moins de 100 pages (faut quand même pas déconner avec la philiosophie…), et hop me voilà plongé dans « Ce virus qui rend fou ».

Et bien, au delà du personnage médiatique (qui plaît ou qui énerve), j’ai bien aimé les thèmes abordés, le tout mâtiné de références philosophiques plutôt bien choisies: la « grande peur », l’ « enfermement volontaire », le « pouvoir médical », « les héros de la pandémie », le « monde d’après »…

Donc lecture (courte) recommandée ! Et toc !

Une remarque, je sais que j’ai parmi mes sympathiques lecteurs réguliers quelques « fines gâchettes » que les simples trois lettres (BHL) vont faire dégainer… Et bien, restez calmes, les gars. Car là, le BHL est bien dans son rôle, à la maison et pas dans un avion devant les télés de l’Hexagone ! 🙂

Moins de 100 pages aux éditions Grasset en juin 2020.

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