Après Eugenio Corti, je m’intéresse aux écrivains ayant écrit des mémoires de guerre. Dans le cadre de mes pérégrinations sur PriceMinister/Rakuten, j’ai découvert ce texte d’un auteur américain qui m’était bien inconnu: Moritz Thomsen qui a quatre ouvrages au compteur dont celui-ci paru après sa mort.
Je pense que son regard sur la couverture m’a bien attiré en sus du titre. En fait de deux guerres, l’auteur relate, au delà de ses faits de guerre, bombardier sur B-17 en Europe durant la seconde guerre mondiale, ses confrontations avec son père depuis son enfance jusqu’à la mort de ce dernier.
Visiblement, Moritz Thomsen a du talent et de l’humour car sa rédaction est vive et parfois décapante.
Pour ce qui est de la guerre, le sujet est couvert de son engagement jusqu’à l’exécution des missions. J’ignorais qu’un « tour » chez les bombardiers lourds était constitué de 30 missions de guerre. Thomsen décrit avec précision les sentiments, la fatigue et l’usure des équipages destinés à aller bombarder l’Allemagne nazie.
On a affaire clairement ici à un anti-héros. Thomsen est très critique, voire parfois cynique, sur la guerre, sur les missions de bombardement massif de l’Allemagne. Sa famille étant originaire du Schleswig Holstein, il y a un moment impressionnant quand, en famille, les Thomsen, deuxième et troisième génération, vont visiter la Bavière et sont confrontés au nazisme durant l’Oktober Fest. Beau moment de littérature.
Très intéressant sur les hommes et les missions de la 8th Air Force en Europe.
J’ai beaucoup aimé son style !
Aux éditions Phébus en janvier 2005. 416 pages.
Après les lettres d’Eugenio Corti, je viens de démarrer son « La plupart ne reviendront pas » écrit en 1947. A suivre !
Bon je viens d’acheter le bouquin sur Priceminister en occaz, le livre m’a l’air sympa …. je vous dirais ce que j’en pense 🙂
Allez, bon weekend tout le monde !
La moitié de l’ouvrage est consacré à sa jeunesse et à ses rapports compliqués avec son père. C’est un portrait intéressant aussi de la société américaine bouleversée par la Grande Dépression.
Il faut patienter un peu pour se retrouver pris dans le maelström des bombardements der la seconde guerre mondiale.
Bonne lecture et merci d’être passé par ici ! 😉