La « Belgique Libre » à l’assaut du Reich.
Si les exploits des soldats de la France Libre nous sont bien connus, il faut reconnaître que les troupes belges engagées aux côtés des Britanniques nous sont largement inconnues.
En régional de l’étape, Hugues Wenkin nous propose une approche bien complète sur le sujet de la fin des opérations en mai 1940 jusqu’à l’immédiat après-guerre.
Le texte nous livre une compréhension des événements politiques belges, les dissensions au sein de la structure militaire belge, les difficultés de recrutement également. La nomination du major Jean-baptiste Piron va permettre de constituer une unité belgo-luxembourgeoise de reconnaissance qui va être engagée depuis la bataille de Normandie au sein de l’ordre de bataille anglo-canadien.
Les opérations belges sont décrites par le détail de la Normandie à la Belgique puis aux Pays-Bas et en Allemagne avec les spécificités d’une unité de reconnaissance.
Le texte se conclue sur les difficultés de retour des « moutons noirs » dans l’ordre de bataille belge de l’après-guerre. Un peu pathétique quand même.
Une fois de plus, le texte est magnifiquement mis en valeur par la qualité d’édition des éditions Weyrich, abondamment illustré (photographies très nombreuses, cartes), avec sources et bibliographie.
[…] ouvrage vient compléter « Les moutons noirs de Piron » du même auteur et chez le même éditeur en […]
Rectification d’erreurs factuelles et répétitives dans ce livre et sur le Net
Depuis 1985, abordant la reconstruction des Forces belges en Grande Bretagne en 1940, des auteurs, des professeurs et des publicistes, répandent le propos erroné suivant : « Le Général van Strydonck de Burkel, sorti de sa retraite s’est trouvé à Londres dès le 15 mai 1940 à la Tête d’une Mission d’Achat de Chevaux dans la Campagne anglaise. »
Cette erreur factuelle occulte la vérité historique. Qui se résume comme suit :
Après avoir rempli ses deux premières missions de Guerre à Bruxelles puis à Lille le Général a réussi à s’extraire à grand peine de la poche encerclée de Duinkerke.
Arrivé à Londres le 25 mai 1940, dans le bureau et avec l’Ambassadeur de Belgique, le Général rencontre le Ministre de la Défense Belge en Transit à Londres pour quelques heures. D’un commun accord ces trois personnes décident et obtiennent des britanniques un lieu de regroupement qui sera Tenby ou les Forces Belges seront reconstituées, pas à pas, avec le succès que l’on sait.
Le retour à la vérité historique se base sur les références suivantes ;
A) (2005) Une lettre du Professeur Luc De Vos du 02 mai 2005 (Ref HAPO 0177) – qui annonce que la vérité historique a été rectifiée dans l’enseignement à l’École Royale Militaire belge (collection privée)
B) — (2016) La Biographie du Général Victor van Strydonck de Burkel rédigée par l’historien Hans Rombaut de la Koninglijke Academiën van Belgiën- (-Nationaal Biografisch-Woordenboek 22) ISBN 978 90 6569 162 0 D/2016/0455/05.
C) — (2020) Une édition à compte d’auteur de Charles Albert Houtart et d’Anita Gatto-van Strydonk de Burkel d’un recueil de documents dont des inédits (titre, van Strydonck de Burkel) consultable à la Bibliothèque Nationale – section des éditions privées sous la lettre H (de Houtart) – 2020.
Bonjour,
Je n’ai pas d’avis sur la question bien évidemment. Mais je poste votre commentaire à toutes fins utiles si Hugues Wenkin passe par ici ! Je note également que vous relevez une distorsion et non plusieurs comme le titre de votre message semble l’évoquer: « Rectification d’erreurs factuelles et répétitives dans ce livre et sur le Net ».