L’université a conscience et parle. Et c’est tant mieux…
Dans le contexte universitaire actuel, j’ai eu envie de ressortir un ouvrage publié en 2007.
François Moureau, professeur à l’Université Paris IV, nous propose, dans cet essai, sa réflexion sur ce qu’il appelle « le nouveau prolétariat intellectuel ». Il s’agit des jeunes étudiants de l’université française. François Moureau nous retrace l’évolution de l’université sur les 40 dernières années, l’évolution de la sociologie de l’étudiant et la confrontation de celui-ci avec ses trois débouchés possibles : l’entreprise, la fonction publique et l’enseignement.
Paupérisation, précarité, débouchés difficiles : le constat est affligeant. Comment ne pas avoir le moral cassé quand on rentre dans la vie active après un parcours universitaire… La comparaison avec les universités étrangères est également présentée.
Un petit essai qui vient compléter, en moins polémique, celui de Jean-Robert Pitte : « Jeunes, on vous ment ! », président de la même université. L’université a conscience et parle. Et c’est tant mieux…
Le nouveau prolétariat intellectuel de François Moureau chez Bourin Editeur (2007). 136 pages.