Et voici donc la dernière livraison de notre magazine d’histoire militaire préféré qui continue à briller au milieu d’un secteur de la presse magazine bien en crise…
Ce succès est dû, pour l’essentiel, aux choix éditoriaux: des sujets trop ou pas assez connus, traités de manière journalistique avec des auteurs de qualité, une iconographie riche et originale et des orientations bibliographiques pour aller plus loin.
Pour ma part, cela fait 23 numéros que je ne m’en lasse pas !
Le dossier central est consacré aux défaites de l’homme blanc, ces batailles qui ont émaillé la construction des empires coloniaux occidentaux au 19ème et au début du 20ème siècle. Bon il fallait oser écrire « homme blanc » sur la couverture d’un magazine en 2015. Cela ne fait guère tendance aujourd’hui. Dépaysement garanti pour un sujet que bien peu de nos contemporains connaissent !
Parmi les autres articles, on relèvera:
- l’interview d’un pilote de bombardier en piqué américain à l’assaut du cuirassé Yamato en 1945
- Cortès à la conquète de l’Amérique centrale
- les pérégrinations du char Renault FT
- les Immortels dans l’armée perse
- ou encore les photos des photographes nord-vietnamiens durant la guerre du Vietnam
- j’ai repéré aussi le quiz consacré à la guerre civile espagnole ainsi qu’une découverte de Clausewitz en 4 épisodes !
Bref, on ne va pas s’ennuyer !
Guerres & Histoire n°23. Bimestriel des éditions Mondadori en février 2015. Vous pouvez retrouver le magazine sur Facebook.
Je l’ai dévoré. Il est excellent, avec une vraie qualité des intervenants (beaucoup d’universitaires, spécialistes étrangers) et un choix de dossier d’une grande originalité et très instructif.
La montée en gamme des auteurs de cette revue est palpable et très appréciable.
Tout le monde semble d’accord ici sur la qualité du magazine.
J’ai commencé à le lire. Bien d’accord avec toi sur la dimension qualitative des auteurs.
Non seulement le magazine est bon mais en plus il progresse, great !
Je l’ai en main depuis une semaine étant abonné. C’est un très bon numéro. Je suis comme vous, emballé par une qualité éditoriale qui s’améliore au lieu de s’essouffler.
Bonjour,
Je viens de découvrir le site de votre association. Transmettez-moi un communiqué de presse, si vous avez, et je publie une info dessus ! 😉
Merci bien, je vous fais passer ça
Jean Luc,
Voici un petit texte. En vous remerciant par avance. Je le mets ici car je ne connais votre mèl. Vous pouvez l’effacer après l’avoir récupéré.
Fortifications, vous avez dit fortifications ? Du mur antique de Crinas qui clôturait lMarseille aux blockhaus allemands de 1944, sans oublier le château d’IF, les forts Saint et Saint Nicolas, le Frioul, les fortins côtiers, Marseille offre 2600 ans de fortifications militaires destinées à protéger le plus grand port de la méditerranée, sans compter les histoires passionnantes qui y sont associées.
L’association des fortifications de Marseille et des Bouches du Rhône ,présidée par Daniel Campana et Jean Philippe Julien, regroupe une douzaine de passionnés venant d’horizon divers : retraité de l’administration, chef de chantier, avocat, ingénieur, comptable, expert technique, chef de peloton de l’arme blindée. .. Pour eux un fort ou un blockhaus ne sont pas des constructions hideuses qui défigurent un paysage, mais un morceau d’histoire surtout quand ils portent les traces de la bataille qui s’est déroulée en Aout 1944 pour chasser l’occupant allemand de notre belle région.
Les activités sont multiples : la recherche d’abord avec les visites de terrain pour retrouver des lieux oubliés ou valider des hypothèses ou des récits, recherches historiques aux archives françaises et étrangères, recueil de témoignages, puis dans un deuxième temps la restitution de ces études que ce soit par des présentations aux journées du patrimoine ou encore des visites de quartier co-organisées avec les CIQ.
En 2014, 70° anniversaire de la libération de Marseille, les membres se sont focalisés sur l’histoire des lieux où les «africains » du Général de Montsabert combattirent et chassèrent l’occupant allemand.
Nous avons ainsi pu retrouver quelques faits inconnus comme par exemple la libération des iles du Frioul par les fameux « Marines » américains dont ce fut la seule action significative sur le théâtre de guerre européen., mais aussi les lieux précis de la fameuse bataille de « Tante Rose/Verduron ». C’est toujours un moment émouvant de retrouver les tranchés et les cratères d’obus recouverts et cachés depuis par une forêt de pins, ou encore de voir l’impact du tir de bazooka à l’endroit précis où il était décrit dans un rapport d’opération.
Bonjour,
étant sur Marseille, je suis très intéressant par votre association.
Je me permettrai de vous recontacter prochainement.
Cordialement,
Cédric Mas
Pas de soucis, vous serez le bienvenu