C’est avec une grande peine que j’apprends, ce jour, la disparition du général Marcel Bigeard.


En ce 18 juin 2010, anniversaire de l’Appel à la Résistance du Général de Gaulle, c’est une figure de la France Combattante qui disparaît mais pas seulement. C’est aussi l’un des officiers les plus décorés de l’Armée Française, le chef de batalionn du 6ème BPC en Indochine, l’âme de la résistance et des contre-attaques à Dien Bien Phu, le colonel du 3ème RPC en Algérie et ses opérations héliportées, l’un des vainqueurs de la bataille d’Alger.

Au delà de la carrière des armes, faut il rappeler qu’il fut appelé à la politique comme secrétaire d’état à la Défense sous Giscard d’Estaing pour redonner du sens au service militaire ? Faut il rappeler également son rôle actif de député de Lorraine et ses interventions à l’Assemblée à jamais célèbres ?

Comment oublier également celui qui nous a délivré régulièrement pendant plus de 30 ans sa pensée, ses réflexions sur la France, l’Armée Française et la jeunesse auxquelles il était si attachée ? Avec une verve qui ne s’est jamais démentie ?

Pour beaucoup, « Bruno » fut un modèle. J’en fais partie.

Adieu, mon Général. Rejoignez vos maquisards ariégois, vos partisans thais, vos paras de légende et le sergent-chef Sentenac… Vous rejoignez aussi nos grands anciens de l’armée française.

In memoriam.


Sa bibliographie commentée:

Ouvrage sur le général Bigeard et son 6ème BPC en Indochine.

*: Bruno était l’indicatif radio de Bigeard au cours de ses campagnes.

Partager