Ils ont fait grève et puis après ? Ça me rappelle une chanson connue de Léo Ferré…

Et puis après ?

Pour dire non aux licenciements ? Certes mais la crise est là…

Pour faire reculer sur les réformes: privatisation des dernières entreprises publiques, réforme des régimes de retraite, pour garder notre vieille structure administrative, pour garder les « avantages acquis » ? Certes mais qui paie ?

Deux solutions:

  • faire comme si la crise n’existait pas et prendre l’argent là où il est ? Mais où est il ? Dans les entreprises, voyons. C’est sûr, elles créent la valeur ajoutée… mais c’est la crise… Il y aura moins de valeur ajoutée, moins de masse salariale, moins d’impôts et rassurez vous, bonnes gens, moins de dividendes car moins de bénéfices… pourrait même y avoir des pertes…
  • l’autre solution, on la pratique depuis 30 ans et le gouvernement actuel fera en la matière sans nul doute mieux que les autres: creuser le déficit et faire payer les génération futures… mais tout tonneau a un fond…

Pour résumer, on est dedans. Il faut serrer les coudes, ça sera dur et long pour s’en sortir.

En première ligne, n’en déplaise aux mauvais coucheurs: il y a les entreprises qui souffrent et qui crèvent.

Et en corolaire, il y a les suppressions d’emplois. Je répète bien, en corolaire… Si vous voulez être convaincus, je vous renvoie aux notes mensuelles et aux jolies courbes – toutes descendantes – éditées par la Banque de France… Alors profiter de l’occasion pour régler ses comptes, défendre les près carrés et préparer 2012…

Ok, d’un côté, on a parlé de démagogie et d’égoïsme. En face, on a répondu: choquant, insupportable, archaïsme d’un autre temps, indécent,…

Moi je propose deux autre termes pour caractèriser le comportement de certains politiques et partenaires sociaux: c’est inconscience ou lâcheté ou les deux… Qui dit mieux ?

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