De la constance et de la qualité au menu.
La célèbre série « Au fil de l’Epée » va être complétée tout prochainement par deux nouveaux opus qui sortent simultanément:
- Le Dauphin et l’Epée – Louis XI, volume 1
- La Trêve ou l’Epée – louis XI, volume 2
Je ne peux encore vous présenter ces deux wargames dans le détail, ils devraient nous arriver début juin.
Je tenais cependant à faire un point amical sur ce qui se passe autour de ces deux sorties. De mon point de vue, bien évidemment.
Un pas vient d’être franchi dans le célèbre système de jeu, Au fil de l’épée (AFdE) conçu et développé par Frédéric Bey. Dans le milieu du wargame, ce Français cinquantenaire est particulièrement connu pour avoir conçu plus de 50 wargames. Je ne suis pas fan de toutes ses productions mais un hommage s’impose pour l’importance du travail réalisé, sa rigueur de recherche historique ainsi que pour sa constance au fil des années. Ceci concerne tout particulièrement des séries comme Jours de Gloire (ne visant pas moins qu’à couvrir une fois par an le bicentenaire de l’Empire) et la série évoquée ici, Au fil de l’Epée, couvrant une large série de batailles médiévales.
Ceci étant dit, il est également utile de rendre un hommage appuyé au travail graphique de son compère de longue date, Pascal da Silva, directeur marketing de l’éditeur Histoires & Collections qui, on l’imagine, a dû passé moultes soirées à réaliser les cartes et les pions des simulations conçues par son ami, Frédéric Bey ! 😉
J’insiste d’autant plus sur ce point que Pascal da Silva est absent de la réalisation des deux derniers opus de « Au fil de l’épée » qui sortent dans les jours qui viennent chez Ludifolie.
A ce sujet, je remarque un autre point majeur selon moi: l’apparition de ce site e-commerce/boutique physique animé par Eric Sublet et qui, pour le sujet qui nous intéresse, a pris le parti de devenir éditeur de wargames pour notre plus grand plaisir. On ne peut pas dire que les tirages soient particulièrement élevés dans le business du wargame; c’est dire qu’il y a de la passion chez Eric Sublet.
Pour rappel, Ludifolie a édité, jusqu’ici, les quatre wargames suivants:
- Epées Souveraines dans la série « Au fil de l’épée » – Frédéric Bey
- La Bérézina 1812 dans la série « Jours de Gloire » – Frédéric Bey
- Normandie 1944: un été sanglant – Eric Teng
- Ale Iacta Est de Frédéric Bey
Comme on peut le constater la collaboration est particulièrement forte avec le concepteur français le plus prolixe !
Ce qui distingue Ludifolie c’est également tout une qualité professionnelle des composants: carte, pions et livret de règles en couleurs. L’absence de boîte est compensée par la livraison des jeux en pochette cartonnée dans un zip-lock. A noter l’existance systèmatique en deux langues: le français et l’anglais, la « franca lingua » du wargame !
La charge de travail de Pascal da Silva ainsi que la sortie simultanée de deux wargames dans la série « Au fil de l’épée » ont sans doutes amené les deux compères historiques à faire appel à un nouveau graphiste pour la série en la personne de Vincent Burger, inconnu jusqu’ici, au bataillon du wargame !
De cette collaboration semble naître un style vraiment nouveau et les habitués de Bir-Hacheim savent à quel point j’aime la nouveauté et l’innovation. 😉
Et bien les résultats me semblent, pour l’instant à l’écran, bien satisfaisants. On en juge:
- les pions
- les cartes
- les livrets de règles et de scénarios
Bref, je pense que les visuels parlent d’eux même et que ces deux nouveaux wargames de Ludifolie méritent toute l’attention des wargamers !
Pour rappel, ils sont en pré-commande sur le site de Ludifolie au prix unitaire de 24,90€ + port. A ne pas manquer, n’est-ce pas ? 😉
Une dernière petite satisfaction plus globale sur l’état du wargame français:
- nous avons désormais quatre éditeurs réguliers et de qualité (Histoire & Collections, Hexasim, Nuts ! Publishing et Ludifolie)
- deux magazines de qualité: le généraliste, en français, Vae Victis et le superbe, talentueux mais erratique, Battles Magazine (en anglais)
- des concepteurs et des graphistes de talent
- trois forums dédiés: L’Estafette, Strategikon et Lignes de bataille
- ne nous manque plus qu’un public plus nombreux et rajeuni. J’espère que les initiatives dynamiques et de qualité en cours permettront d’améliorer cela et de rajeunir notre communauté encore trop réduite aujourd’hui à de vieux alligators du wargame !
Roulements de tambour, salut, repos et fermez le ban !
Bonne journée !
Jean-Luc
Merci pour cette présentation Bir Hacheim. Eric s’est lancé dans une sacré aventure en devenant éditeur, et c’est très sympa de parler ici des projets de Ludifolie Editions.
Sinon, j’ai particulièrement apprécié le ton fédérateur de ton billet, notamment dans sa conclusion à propos de tout ce qui se fait de bien en France dans le domaine du jeu d’histoire.
Tu ne devrais pas tarder à recevoir les jeux sinon 🙂
F.B.
Normal, Fred, y a du travail et du beau ! Je vous souhaite un plein succès !
Pour mes exemplaires, s’ils arrivent cette semaine, je les prends avec moi au Maroc ! 😉
Merci de cette présentation.
Etant à la recherche de jeux faciles et rapides tout en étant intéressant, je serai donc grandement intéressantpar un compte-rendu sur les aspects « pratiques » de ce jeux : durée etc.
CM
Les erreurs même dans les fiches, les armes Philippe de Crèvecœur le tout à fait autre 🙁
@Dez: pas du tout compris votre message… Qu’est-ce ?
Je crois qu’il veut dire qu’il y a des erreurs même dans les pions.
Les armes de Philippe de Crèvecoeur sont en effet différentes si l’on en croit Wikipédia.
Etant totalement ignorant de cette époque (comme justement relevé par le Rombier) je ne me permettrai pas de confirmer ou d’infirmer.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Crèvecœur_d'Esquerdes#mediaviewer/Fichier:Blason_Maison_de_Crèvecœur.svg
CM traducteur es tortureur de diptères 🙂
J’avais « vaguement » compris. Mais il me semble plus utile de poser la question que de balancer une critique mal rédigée.
Bonjour,
CM, il y a quelques éléments pour vous répondre ici :
http://estafette.forums-actifs.net/t6402p15-afde-louis-xi-les-tests
Il s’agit des comptes-rendu des parties de tests (note : le matériel sur les photos n’est pas le définitif, il s’agit du matériel de test, l’imprsseion finale est de meilleure qualité bien évidemment).
Cordialement.
F.B.
Merci FB (Frédéric ?).
Je cherche à reprendre mes activités de joueur d’histoire, mais j’avoue qu’entre les autres activités, les enfants, etc.. Je dois sélectionner des jeux faciles et rapides.
Bonne journée,
CM
Oui c’est bien moi 🙂
CM c’est qui, je vous connais ?
F.B.
Non, je ne crois pas. CM = Cédric Mas pour vous servir 🙂
Bir, le rombier qui relit les hommes… 😉
Frédéric Bey: auteur de wargame et pigiste de maintes revues d’histoire et de wargame.
Cédric Mas: auteur d’ouvrages (Rommel et Montgomery) et pigiste dans les revues d’histoire militaire…
Les domaines de prédilection de Fred pour le wargame sont: l’antiquité, le moyen âge et le 1er Empire. Cédric est un grand spécialiste de la seconde guerre mondiale en Afrique du Nord.
Comme ça, les présentations sont faites !
Ah oui, et j’apprécie les deux auteurs ! 😉
Cédric Mas est en effet un nom qui ne m’est pas inconnu 🙂
Sur Philippe de Crèvecoeur, il ne s’agit pas d’une « erreur », mais d’un choix qui a été fait dans la conception des pions français du volume 2, La Trêve ou l’Epée.
Je m’explique : afin que des unités françaises puissent servir pour deux batailles différentes (Blaquetaque et Guinegatte), en appartenant à des bannières de chefs différents, les blasons des chefs français de ces deux batailles ont été « standardisés » sous la forme de blasons à fleurs de lys, avec variation de fond de couleur (le fond bleu étant réservé au roi ou chef d’armée). Sinon, il aura fallu doubler tous les pions français sans aucun réel bénéfice.
Du coup Crèvecouer (Guinegatte) partage le blason fleurs de lys sur fond bordeaux avec l’Amiral de Bourbon (Blanquetaque), Jean de Baudriccourt (Guinegatte) partage le blason fleurs de lys sur fond blau avec Louis XI (Blanquetaque), etc.
L’idée est venue du « conseiller historique » (Amable du Corail, l’auteur de « Louis XI le joueur inquiet » chez Perrin), sachant que l’armée de la fin du règne de Louis XI est de toute manière plus « nationale » que « féodale » (les guillemets restent important) : Philippe de Crèvecoeur commande des compagnies d’ordonnance et des francs-archers et non son propre ost féodal. J’ai approuvé l’idée, qui colle avec le contexte historique est bien plus efficace au niveau de la réalisation des pions.
F.B.
Explication argumentée et utile. Je t’en remercie !
on a toujours plaisir à lire les présentation de wargame ou de bouquins ici
cela me fait penser que j’ai pas encore précommander!
emmanuel
Oh, shame on you ! Go, go, go ! 😉
entre le prochain hexasim,le prochain histoire et collection
ma bourse s’en trouve fort dépourvue!!