Le fond et la forme !

Le fond : visiblement Régis Debray est en colère. Visiblement « on » lui a manqué de respect. Le problème est que: lorsqu’on ne connait pas l’outrage de départ, on a du mal à comprendre clairement qui il vise ! Bon, à priori, l’establishment des « mètres (si si des mètres, j’insiste) à penser » du politique correct… de gauche. Bref, ça décape, ça explique, ça veut rafraîchir une pensée que Debray trouve courte, absconse, ampoulée et dépassée…

Sur la forme, le talent de l’écrivain est toujours là, la plume alerte, la pensée vive et la colère ciselée ! Agréable, réjouissant, frais !

Mais si après Alexandre Adler, André Glucksmann, Bernard-Henri Lévy, la gauche socialiste perd aussi Régis Debray… pour le camp des « néo-réacs », des « néoconservateurs », il ne va plus leur rester grand monde ! Et les gars, vous êtes sûr d’être toujours dans le vrai ? 😉

Désolé, je n’ai pas le talent de Régis Debray mais bon, c’est le printemps !

65 pages. Aux éditions Gallimard en 2006.


 

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