22 ans d’affrontements sur terre et sur mer. 1793-1815.


Quelle constance dans l’opposition !

L’Angleterre fut l’ennemi irréductible de la Révolution puis du Premier Empire. 22 ans d’affrontements, plus souvent indirects que directs d’ailleurs, mais une confrontation finale par une victoire sans appel: Waterloo.

La puissance des mers, la reine du commerce mondial en vint finalement à mettre à genoux la puissance continentale et le génie de la guerre. Et on peut dire que ce ne fut pas simple pour un pays à la démographie finalement assez faible, une armée professionnelle réduite et un système de promotion archaïque des officiers. Heureusement que la Couronne possédait son empire colonial, sa marine marchande, sa magnifique marine de guerre, le talent d’un Wellington et surtout la célèbre « cavalerie de Saint Georges », l’argent fruit de sa maîtrise du commerce international ! Seule la courte période de la paix d’Amiens (1802-1804) vit une accalmie dans la confrontation des deux puissances.

Dans l’ouvrage « Napoléon et l’Angleterre », Jean Tranié et juan-Carlos Carmigniani nous proposent un panorama complet de cette large période au moyen d’une iconographie luxueuse: 379 illustrations dont 51 en couleurs et 6 belles planches d’uniformes en couleurs, comme à l’accoutumée dans cette série de l’éditeur Pygmalion.

De toute la série, ce volume est sans doute l’un des plus généraux de par la durée de son sujet, 22 ans de confrontations: de Toulon à Waterloo en passant par l’Égypte, Trafalgar, l’Espagne et la campagne de France.

Un ouvrage indispensable et difficile à trouver pour les collectionneurs de la série.

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