On connait cet auteur de nombreuses biographies historiques.

J’ai souvent apprécié sa plume tout en étant gêné par une production impressionnante et à enchainement rapide. Le temps de l’historien n’est pas souvent celui de l’écrivain. Mais il faut reconnaître que le style y est en sus d’une érudition historique certaine.

La sortie de ces mémoires pouvait m’aider à mieux cerner la boulimie d’écriture de ce Niçois d’origine italienne.

Une fois de plus, on est pris par la magie du conteur et de l’écrivain de talent ! J’ai adoré toutes ses pages consacrées à son enfance et à son adolescence. Par contre, on parcourt bien trop vite son âge adulte, là où quand même l’auteur va prendre tout son essor. On passera sur le parcours politique qui ne lui a guère laissé de bons souvenirs.

Max Gallo semble ne rien cacher, nous donner les clés de sa vie et de son métier. Mais il manque, selon moi, un texte plus abouti sur sa carrière littéraire, ses rencontres.

Au final, on comprend  bien les raisons de cette lutte incessante contre la mort et l’oubli. Quel combat ! Max Gallo a 80 ans…

L’oubli est la ruse du diable. Mémoires. Max Gallo aux éditions XO en 2012.

PS: une pensée pour Jean-François Revel qui nous manque vraiment.


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