La Turquie, si près et si loin de l’Europe…

Après une histoire très conflictuelle avec les pays de l’Europe chrétienne, la Turquie moderne s’est largement rapprochée d’elle, au 20ème siècle, après la chute de l’Empire Ottoman et la naissance de la Turquie kémaliste. Mustapha Kemal Attaturk fut un personnage exceptionnel qui fit faire un pas de géant à son pays, longtemps considéré comme « l’homme malade de l’Europe ».

Martine Gozlan, journaliste engagée au sein de la rédaction de Marianne, nous livre un essai concis (116 pages au format pages) mais qui va à l’essentiel en ce qui concerne l’évolution politique récente de la Turquie.

Elle le fait avec une certaine expertise et sans concession en quatre chapitres bien clairs:

  • l’imposture démocratique
  • l’imposture laïque
  • l’imposture géopolitique
  • de l’islam modéré

Je fais partie de ceux qui considèrent que la Turquie n’est pas européenne, j’avais commenté – quant le sujet était plus brûlant , l’ouvrage d’Alexandre Del Valle, La Turquie dans l’Europe.

A l’époque, la question ne se posait pas de la volonté turque d’intégrer l’Europe et ses valeurs. Il semble que désormais ce ne soit plus le cas et Martine Gozlan explique bien pourquoi, de son point de vue.

Aux éditions Grasset en 2011.

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