Ney ? Le courage fait homme !

Le maréchal Ney ne fut pas des premières équipées du fougueux général Bonaparte. Comme de nombreux maréchaux, il gravit les échelons lors des guerres de la Révolution.
Dans l’Armée du Rhin, loin des campagnes d’Italie et d’Égypte, il servit sous les ordres de Kléber puis de Moreau, rival de Bonaparte. C’est au camp de Boulogne er au cours des campagnes de 1805 à 1815 qu’il s’illustrera sous Napoléon. Le « rougeaud », duc d’Elchingen, Prince de la Moskowa, « brave des braves », ce maréchal courageux ne fut sans doute pas un stratège de la classe des Soult, Davout ou Lannes. Il n’en fut pas moins l’un des plus ardents lors des batailles de l’Empire.

Sa défection en 1814, son allégeance à Louis XVIII lui valurent des mots pénibles de la part de Napoléon. Mais son ralliement à l’Empereur au retour de l’île d’Elbe puis son engagement, certes brouillon, à Waterloo lui valurent le procès et son exécution devant le peloton d’exécution !

L’ouvrage de Harnold Kurtz nous relate la vie puis le procès de Michel Ney en deux parties égales.

A apprécier particulièrement les soutiens et les lâchages au cours de ce fameux procès. Il ne fait jamais bon de ne pas être du côté du pouvoir lors d’un procès….



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