De l’espoir à la victoire.

Gérard Saint-Martin nous avait livré, dans un premier tome, une analyse poussée de l’arme blindée française de la victoire de 1918 au désastre de mai-juin 1940.

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Dans ce tome 2, très complet, il nous propose d’accompagner la renaissance de l’arme blindée française des combats sur la Loire en 1940 jusqu’en Allemagne en 1945.

Si les derniers feux de l’arme blindée en 1940
se firent dans l’honneur en juin 1940 sur la Loire (les Cadets de Saumur), l’armée d’armistice, malgré ses faibles moyens, allait réfléchir à la réorganisation d’une armée moderne. Il ne faut pas oublier également l’armée d’Afrique qui, à force de dissimulations, réussit à préserver des moyens humains et matériels, certes insuffisants mais néanmoins utiles à la reprise des hostilité.

Pendant ce temps, les Forces Françaises Libres (FFL) se construisaient peu à peu, l’arme blindée n’en était pas absente. La guerre fratricide en Syrie allait marquer son chemin de croix mais la victoire de nos armes à Bir Hacheim allait ramener la France dans le jeu.

Tout allait très vite ensuite avec la mise en place de la 2ème DB et la création des unités blindées de l’armée d’Afrique qui allaient s’illustrer d’abord en Italie (CEF) puis s’élancer en France jusqu’à l’Alsace puis en Allemagne (1ère Armée de De Lattre).

L’ouvrage est de belle facture, au rythme emporté, appuyé de 85 cartes, de tableaux, organigrammes et de 2 cahiers photos en n/b.

Ce seront les dernières grandes charges des blindés français du 20ème siècle si l’on excepte le mouvement de la Division Daguet durant la 1ère guerre du Golfe.

L’arme blindée française, tome 2, de Gérard Saint-Martin aux éditions Economica (2001).



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