Les événements, la guerre, l’indépendance de l’Algérie sont dans l’actualité en ce moment avec la reconnaissance du rôle de l’armée française dans la mort de Maurice Audin et le lot de médailles et un fonds de 50M€ consacrés aux harkis.

Cela m’a quand même amené à penser qu’on oubliait les rapatriés d’Algérie dont je suis curieux de connaître le point de vue sur ces reconnaissances officielles de la présidence Macron.

Par le plus grand des hasards, rangeant de vieux cartons de livres, je suis tombé sur cet ouvrage de Fernande Stora dont je ne me souvenais même pas !

Un témoignage, celui d’une authentique pied-noir d’Alger revenue quelques mois de 196 et de 1963, avec sa mère,  pour « réaliser ses biens ».

Je me suis plongé dans la lecture de ce livre et ne l’ai reposé que terminé tant il est prenant. Il s’agit d’un beau récit d’ambiance sur la communauté pied-noir algéroise, sur les rapports avec les Algériens et sur les difficultés rencontrées pour récupérer les biens laissés vacants au moment de l’indépendance.

On passe régulièrement d’une ambiance légère à une situation tendue sur fond d’une administration tatillonne et de malversations diverses.

Première édition en 1978 aux éditions Guy Authier. Réédité par le fils de l’auteur (avec un cahier photos) en 2013 aux éditions Regain de lecture.

 




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