Je suis tombé sur cet ouvrage un peu par hasard. Ce qui n’est pas normal vu l’intérêt que je porte à la géopolitique. Or, depuis Yves Lacoste, on sait l’importance que joue la géographie dans cette discipline !

L’auteur, Robert D. Kaplan, n’est pas un inconnu; mais je n’ai, pour l’instant, lu aucun autre de ses ouvrages.

Il est clair que le sous-titre semble bien alléchant: « Ce que les cartes nous disent des conflits à venir. »

De même que l’avis d’Henry Kissinger à son sujet: « Un livre prodigieux« .

Au delà du sujet en lui-même, il s’agira aussi pour moi de comparer cette pensée tout américaine avec celle d’Yves Lacoste, animateur d’une géopolitique « à la française« .

L’ouvrage se présente sous la forme d’un gros pavé de plus de 500 pages divisé en trois parties de taille inégale:

  • Les visionnaires: de l’idéalisme au réalisme, la revanche de la géographie, les leçons de l’Antiquité, l’Eurasie au coeur de toutes les luttes, la géopolitique au service des nazis, la naissance de la puissance américaine, la mer – nerf de la guerre, la crise d’encombrement.
  • La carte du XXIe siècle: de l’empire carolingien à l’Union européenne, le complexe russe, le rêve chinois, l’Inde entre deux mondes, le réveil de l’Iran, la question d’Orient à l’heure de la mondialisation.
  • L’Amérique face à son destin: Braudel, le Mexique et la vision stratégique.

A cette heure, je ne peux pas vous dire grand chose de plus mais le sommaire semble bien alléchant !

Avec quelques cartes dans le texte.

La revanche de la géographie. Robert D. Kaplan. Aux éditions du Toucan en avril 2014.

 

 

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