Aujourd’hui, pour beaucoup de Français, la libération de la France se résume au D-Day et à la libération de Paris. Le sous-titre de l’ouvrage présenté ici démontre qu’il n’en est rien et il faudra plus d’un semestre pour libérer l’est de la France dans des conditions hivernales difficiles. On pourrait d’ailleurs aussi évoquer les festungen portuaires dont certaines ne tomberont qu’avec la fin des hostilités en mai 1945.

Je ne connais pas Eugène Riedweg, docteur en histoire et homme politique, qui a déjà proposé plusieurs ouvrages consacrés à la seconde guerre mondiale en Alsace. « La libération de l’Alsace » semble être son premier ouvrage proposé par un grand éditeur national, les éditions Tallandier en l’occurrence.

L’ouvrage, fort de 384 pages, sort dans la collection « L’Histoire en batailles », particulièrement active.

Il se subdivise en sept chapitres inégaux en pagination allant de la présentation de l’Alsace annexée à l’arrivée des Alliés sur les Vosges en passant par le débarquement en Provence. L’auteur nous propose ensuite les offensives de novembre et décembre 1944, la réaction allemande de janvier 1945 et la victoire définitive de janvier à mars 1945.

Nous avons donc là une présentation chronologique, soutenue par 8 cartes dans le texte, des notes en fin de texte, une bibliographie et un index des noms de personnes.

Lecture avant la fin de l’année pour ma part.

La libération de l’Alsace (septembre 1944 – mars 1945) d’Eugène Riedweg aux éditions Tallandier en octobre 2014.

 


Partager