Temps de jacquerie ?

Les prises d’otage répétées, pardon les séquestrations, pardon les retenues managériales (sic) de chefs d’entreprise ou de dirigeants de sociétés commencent à être exaspérantes…

Dans le pays des droits de l’homme et du délit d’opinion, on en arrive donc à ce genre de pratique ?

Et les journaux télévisés en rajoutent venant interroger sur place syndicalistes et patrons sous les huées et les insultes des salariés  vis à vis de leurs cadres.

Belle image… Mais où est l’état de droit ?

Après le non respect du droit aux Antilles et  l’ensauvagement des banlieues, j’en viens à penser que l’Etat est bien absent dans ses missions régaliennes de sécurité et de respect des libertés élémentaires des citoyens. On va me dire que c’est être responsable de ne pas mettre de l’huile sur le feu… Effectivement, on jette beaucoup d’eau au risque de noyer le malade.

Mais bon, rassurez vous, bonnes gens, notre bon roi veille: «Je vais sauver le site.»  «Je recevrai cette intersyndicale parce qu’ils m’ont appelé au secours et on ne les laissera pas tomber».

Pour ma part, je continue à penser que ce n’est pas en tirant tous les jours sur les patrons qu’on va résoudre la crise économique. L’économie, c’est leur job, leur capital, leur passion. Et si on les laissait bosser et qu’on les soutenaient ?

Ce matin, l’un d’eux m’a dit: à quand ma tête au bout d’une pique ?

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