On ne remercie jamais assez les éditeurs pour le travail de sélection, d’édition et de diffusion qu’ils font.
Bernard Giovanangeli fait parti de cette race d’éditeurs à l’affut de textes importants, de mémoires ou de souvenirs inédits ou de textes anciens méritant réédition. C’est un art délicat, toujours sur la corde raide auquel, nous lecteurs, devons rendre un hommage régulier en acquérant et et parlant des ouvrages, des auteurs et régulièrement des éditeurs ! C’est évidemment un parti-pris sur le blog Bir-Hacheim. 😉

Dans la collection « Récits de campagne », Bernard Giovanangeli a retenu le journal de Jacques Schmitt un jeune aspirant puis sous-lieutenant engagé dans l’Armée d’Afrique et plus particulièrement dans les Tirailleurs Algériens.

L’intérêt du texte proposé est de nous présenter, sous la forme d’un journal périodique les actions mais aussi les sentiments, ressentiments et perceptions priss sur le vif d’un jeune homme engagé dans les combats du C.E.F en Italie jusqu’en France dans l’armée De Lattre. Le moins qu’on puisse dire c’est que le jeune Schmitt n’a pas une langue de bois, il égratigne bien volontiers sa hiérarchie de bas en haut à l’exception notable de Juin et de Monsabert.

Le texte peut parfois apparaître un peu léger ou répétitif mais c’est bien là le lot d’une narration régulière d’une guerre difficile, particulièrement en Italie où nombre des camarades de Jacques Schmitt tomberont au combat, sous les tirs d’artillerie ou sous les coups des nombreuses mines laissées par les Allemands lors de leurs replis assez méthodiques.

Un texte utile pour comprendre les combats mais aussi l’ambiance et l’état d’esprit des jeunes officiers du C.E.F puis de l’Armée De Lattre.

A noter l’intéressante présentation du texte par le colonel Henri Ortholan.
Avec un portrait n/b et deux cartes dans le texte.

253 pages. Aux éditions Bernard Giovanangeli en 2011.


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