jetais-medecin-a-dien-bien-phu-grauwinMédecine de guerre à Dien Bien Phu

La bataille de Dien Bien Phu fut la bataille décisive de la guerre d’Indochine. Après 8 ans de conflit, il fallait bien en finir. La base aéro-terrestre de Dien Bien Phu fut encerclée par le corps de bataille vietminh et elle céda après 57 jours d’un siège et de combats dantesques.

Ce récit du Médecin Commandant Grauwin fut maintes fois réédité depuis 1954.

Il nous relate la bataille sous l’angle du service de santé et de la médecine de guerre dans une base assiégée d’où les évacuations sanitaires étaient impossibles.

Il y a des relents de guerres de tranchées dans cet ouvrage au style efficace.

Lire en complément le « Médecins à Dien Bien Phu » de Pierre Accocce.

Présentation de l’éditeur
Le 7 mai 1954, après cinquante-six jours de combats acharnés contre les forces du Viêt-Minh, la garnison française du camp retranché de Dièn Biên Phu cessait le feu. Des deux côtés les pertes en hommes étaient terribles ; 7 000 tués et 15 000 blessés chez l’adversaire, 80 % des effectifs de paras et de légionnaires mis hors de combat. Placé au centre de cette hécatombe, le médecin-commandant Paul Grauwin, chirurgien du camp, a écrit de ce drame, qui constitue la dernière page de l’histoire de l’Indochine française, l’un des récits les plus hallucinants et les plus bouleversants que la guerre ait jamais inspirés. Durant cinquante-six jours et cinquante-six nuits, s’enfonçant à la fin dans la boue jusqu’aux mollets, assisté par quelques infirmiers puis, à partir du 13 mars, par une convoyeuse de l’air au nom aujourd’hui légendaire, Geneviève de Galard, mille cinq cents fois Paul Grauwin s’est penché sur un champ opératoire. Comme un chemin de croix, le processus chirurgical se déroulait. Les blessés, les opérés, bloqués de plus en plus nombreux dans un espace réduit, transformaient l’antenne chirurgicale en un étrange hôpital qui aurait mieux été à sa place sur une rive du Styx. Les cris, la boue, le sang, la pourriture, la puanteur, la chaleur terrible… et la défaite


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