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La contre-attaque du général Maurice Schmitt sur la bataille d’Alger.

2001, la sortie de L’Algérienne de Louisette Ighilaziz allait raviver le débat sur la torture durant la guerre d’Algérie et particulièrement durant la bataille d’Alger en 1957. Des officiers de l’armée française allaient être nommément attaqués: Massu, Bigeard, Graziani et Schmitt. Concernant ce dernier, il venait de finir sa carrière au poste de chef d’état-major des armées. On comprend le scandale naissant…

Immédiatement, le général Schmitt contre-attaquait dans un petit ouvrage de 150 pages aux Editions L’Harmattan. C’est l’objet de ce commentaire.

Dans cet ouvrage, Schmitt se concentre sur la période durant laquelle il était présent à Alger. Il présente les opérations du 3ème RPC (régiment de parachutistes coloniaux) auquel il appartenait comme lieutenant sous le commandement du lieutenant-colonel puis colonel Marcel Bigeard. Le général Schmitt a des souvenirs étayés par une documentation volumineuse et il démonte point par point les accusations portées contre lui par Louisette Ighilazi dans son ouvrage. L’argumentation est convaincante, le rôle de la torture atténué dans la recherche du renseignement en faveur de la délation et du retournement d’acteurs des réseaux FLN.

En passant, le général Schmitt égratigne les méthodes d’enquête de la grande presse française.
Cette polémique donna lieu à des suites judiciaires. Je commenterai prochainement l’ouvrage que publia, à cette occasion, le général Schmitt dans « Deuxième bataille d’Alger (2002-2007): la bataille judiciaire » toujours chez L’Harmattan.

Alger – Eté 1957, une victoire sur le terrorisme par le général Maurice Schmitt aux éditions L’Harmattan (2002).


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