Un numéro 50 anniversaire pour le magazine Batailles & blindés qui arrive encore et toujours à s’élever dans la qualité. Happy birthday !

Au sommaire:

  • Le blindorama consacré à l’arme blindée belge de 1919 – 1945. C’est Alexandre Thers qui nous livre la genèse et les combats de la petite arme blindée belge face aux panzer divisions d’Hitler. Avec de magnifiques profils.
  • Les « petits frères »: un dossier bien dense signé Luc Vangansbeke. Il est consacré à l’infanterie d’accompagnement dans les divisions blindées US. Origine, évolution des doctrines et des matériels, organigrammes, dispositifs tactiques. Un article de qualité mais aussi une débauche iconographique impressionnante. Du tout bon !
  • Le martyre des cavaliers, le 1er GRDI pendant la campagne de France. Une narration intéressante des mouvements et des engagements de cette unité de reconnaissance face aux poussées allemandes de mai et juin 1940.  Très bien écrit selon moi. Par Bruno Nion.
  • Piégé à Stalingrad, l’épopée d’Ernst Panse, tankiste de la 24. Panzer Division. Yann Mahé nous propose ici la narration des pérégrinations des unités de cette division blindée prise dans le chaudron de Stalingrad.  Saisissant !
  • Chroniques africaines. Xavier Tracol poursuit sa relation de la guerre dan sle Désert . Ici en août et septembre 1942.
  • « Jochen » peiper, un illustre inconnu. Yannis Kadari nous offre le portrait de l’un des officiers les plus connus de la Waffen SS. Au delà des opérations militaires, le rédacteur en chef du magazine Batailles & Blindés nous dresse le portrait sans concession d’un soldat très politique, pilier de l’Ordre Noir.  Impeccable et « no german bias » 😉
  • L’Iak et l’US Army, les racines du bourbier. Batailles & blindés quitte les théâtres d’opération de la seconde guerre mondiale et je ne m’en plaindrai pas ! 😉 C’est la campagne d’Irak lancée en 2003 qui est sous les feux de l’analyse de Thomas Rabono. Un article intéressant pour comprendre les erreurs de stratégie et de doctrine d’emploi des forces américaines dans la première partie du conflit. Excellente iconographie, ici aussi avec des graphes très utiles.

Bref, rien à jeter dans ce numéro 50 avec, à chaque numéro, une montée qualitative régulière. On sent qu’il y a de la passion aux éditions Caraktères. Merci à Yannis Kadari et à son équipe de nous la faire partager.

Numéro d’août et septembre 2012 en vente dans les maisons de la presse et chez l’éditeur.

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