Une fois n’est pas coutume, je viens vous parler d’un roman ayant un cadre historique: « Azincourt » de Bernard Cornwell. J’ai découvert cet auteur à travers la série des Sharpe, éditée en français par les éditions Nimrod.

Cornwell situe son roman au temps de la Guerre de Cent-Ans quand le Roi d’Angleterre, Henry V, réclamait la couronne de France, comme ses prédécesseurs d’ailleurs. Bref, un conflit dynastique qui amena les troupes anglaises à chevaucher fréquemment en France du Nord à l’Aquitaine.

L’auteur nous mène dans la campagne anglaise auprès d’un jeune archer, Nicholas Hook, qui va se retrouver engagé dans les conflits de son temps de la prise de Soissons en 1414 à la célèbre bataille d’Azincourt dans la Somme, le jour de la Saint Crépin, le 25 octobre 1415.

Les amateurs d’histoire bouderont peut-être un style romanesque par définition éloigné de leurs préoccupations. Ils auraient tort tant Bernard Cornwell fait l’effort de resituer ses personnages dans une réalité historique reconstruite de belle manière.

Sa relation de la bataille d’Azincourt est particulièrement intense, son talent d’écrivain faisant le reste !

J’apprécie qui plus est sa volonté, dans les dernières pages, de commenter son travail sur les écarts ou partis pris historiques qu’il a choisis pour écrire son roman.

Un auteur, à découvrir par certains, qui vous enchantera tous ! 😉

Azincourt de Bernard Cornwell aux éditions Michel Lafon en 2008

Et souvenez-vous d’Henry V de Shakespeare et de la Saint Crépin !

[…] This story shall the good man teach his son;
And Crispin Crispian shall ne’er go by,
From this day to the ending of the world,
But we in it shall be remembered,
We few, we happy few, we band of brothers.
For he to-day that sheds his blood with me
Shall be my brother; be he ne’er so vile,
This day shall gentle his condition;
And gentlemen in England now a-bed
Shall think themselves accurs’d they were not here,
And hold their manhoods cheap whiles any speaks
That fought with us upon Saint Crispin’s day.

 

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